1. L'habit fait-il le moine ?


    Datte: 25/01/2022, Catégories: hplusag, jeunes, Collègues / Travail hsoumis, humilié(e), contrainte, hféminisé, Transexuels nonéro, portrait, pastiche, Auteur: Charlie67, Source: Revebebe

    ... accepter l’hospitalité de cet homme. Peut-être était-il un pervers amateur de jeunes garçons et il le violerait avant la tombée de la nuit… Bon si c’était le cas, il serait passé à la casserole depuis longtemps ! Peut-être que son hôte n’était pas si dangereux que cela après tout, quoique… Après une bonne douche et enroulé dans un peignoir, il rejoignit la cuisine pour prendre son petit déjeuner.
    
    Pierre y était déjà et avait préparé de quoi sustenter un régiment. Claude après les salutations d’usages se restaura et, assis à la table, écouta les propositions du maître de céans. Il ne lui proposait rien de moins que de faire du « shopping », de se constituer une garde-robe, de passer une journée urbaine et frivole à l’habiller ! D’abord étonné, il rêvassa à la proposition, et la folie qui se dégageait de cette invite emporta son adhésion. Il accepta.
    
    Sa petite robe à fleurs fut bien vite accompagnée de tops, de dessous et de jupes affriolants. Les cabas se remplissaient à la vitesse grand V et contenaient tout ce qu’une jeune fille aurait désiré pour se parer. L’homme insista pour la visite d’un magasin « grande classe » d’où Claude ressorti habillé d’un tailleur et d’escarpins qui le, enfin la, classaient dans les bourgeoises haut de gamme. Ainsi vêtu, le déjeuner pris en tête à tête avec le promoteur avait des allures de rendez-vous galant.
    
    Nul n’aurait eu à redire sur ce couple sauf quant à la différence d’âge. L’homme mûr qui subjugue, probablement par son ...
    ... portefeuille, diront les médisantes, une jeunette, une oie blanche. Chose courante et socialement admise, sauf à regarder sous la jupe et dans la culotte de ladite « oie blanche ».
    
    Peut-être grisé par le vin consommé pendant le repas et sûrement souffrant de marcher avec des talons d’une taille inhabituelle, Claude se pendait délibérément, et pour les spectateurs amoureusement, au bras de Pierre. Celui-ci appréciait la chose et prenait l’air altier du macho conquérant.
    
    Cependant, à un moment, Pierre sentit une vive résistance à son bras. Examinant sa compagne, ou compagnon, comme vous voudrez, il suivit la direction de son regard. Assez bizarrement, ce regard se portait sur un couple on ne peut plus beauf. L’homme avait l’impression que son ami le tirait, voulait lui faire faire demi-tour.
    
    Dans ce couple suspect, c’est la femme qui attirait l’attention avec ses yeux exorbités et inquisiteurs :
    
    — C’est toi, Claude ? demanda-t-elle ?
    — Euh, bonjour, madame Martin, répondit l’intéressé les yeux baissés.
    
    Pierre comprit rapidement qu’il devait intervenir avant que la situation ne dégénère. Tendant délibérément la main vers le couple il dit :
    
    — Bonjour madame, bonjour monsieur, je me présente, Pierre Derosier, à qui ai-je l’honneur ?
    — Liliane Martin, répondit la médusée interpellée qui machinalement serra la main tendue.
    — Enchanté d’avoir fait votre connaissance et à très bientôt, j’espère.
    
    Coupant court à la suite d’une conversation qui ne pouvait que devenir ...
«12...567...»