Saint-Valentin
Datte: 21/01/2022,
Catégories:
f,
fh,
vacances,
bain,
forêt,
campagne,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
confession,
rencontre,
Auteur: Fitiavana, Source: Revebebe
... yeux, au point de m’encoubler à plusieurs reprises.
Quand je vois enfin Émilie s’arrêter et sortir ses provisions du sac, je fais de même. De loin, je distingue qu’elle enlève son t-shirt et sa brassière, avant de s’asseoir au soleil. Je suis un peu surpris, et presque jaloux. Ce qui semble être sa tenue favorite pouvait à la rigueur passer pour normal au bord d’un lac, mais il n’en va pas de même au sommet d’une colline, et en plus, quelqu’un pourrait passer… Réflexion idiote : hier, au bord du lac, j’étais bien « quelqu’un », moi aussi. Pour ne pas être en reste, j’enlève aussi le haut, et j’ai l’impression que nous mangeons ensemble, bien que séparés par quelques centaines de mètres.
La pause est de courte durée. Une fois son casse-croûte avalé, Émilie enfile sa brassière, rajuste son sac à dos et se relève. J’ai l’impression qu’elle fait alors un petit signe de la main dans ma direction, elle m’a donc probablement bien remarqué, et elle doit bien se douter que je l’observe aussi, depuis le versant opposé.
Nos chemins parallèles descendent les pentes des collines et se rapprochent peu à peu, avant de se rejoindre à l’extrémité du vallon. Nous nous rejoignons sans un mot et marchons silencieusement côte à côte pendant dix bonnes minutes. J’ai l’impression qu’Émilie me doit quelques explications, mais je ne sais pas comment les lui demander. De son côté, elle semble absorbée dans ses pensées. Tout à coup, elle tourne la tête et s’exclame, comme si elle venait de ...
... découvrir ma présence :
— Tiens, voilà mon compagnon de baignade qui ne peut plus se passer de moi !
Je ne sais pas si je dois voir de l’humour ou de l’ironie dans cette entrée en matière. J’essaye de me raccrocher à quelque chose de concret :
— Euh… je te dois le prix de notre chambre et mon dîner d’hier soir.
— J’espère que ce n’est pas pour ça que tu m’as couru après !
— Non, enfin pas seulement.
— Pour la chambre, ne t’inquiète pas. Tu me le rendras en nature, dit-elle le plus naturellement du monde.
Je fais semblant de ne pas saisir l’allusion :
— C’est entendu. À la prochaine étape, tu es mon invitée.
— Ah non, désolée, mais ça ne va pas être possible.
— ? ? ?
— Je t’avais dit que j’aimais dormir à la belle étoile. Pour ce soir, il y a un petit coin sympa que je connais bien, avant le hameau de V… C’est là que je m’arrêterai. Je t’y emmène volontiers, si tu n’as pas d’autres projets. Et si tu n’as pas peur de passer une autre nuit avec moi, ajoute-t-elle.
— Tant que tu ne profites pas de mon sommeil pour disparaître à nouveau !
— Ne t’inquiète pas…
Le petit sourire en coin que je vois se dessiner sur son visage n’est pas de nature à m’inspirer confiance. Je pressens quelque nouvelle surprise à mon réveil.
— Je m’inquiète, au contraire. Qu’est-ce qui t’a pris, ce matin ? Pourquoi être partie seule, pourquoi ce jeu de piste absurde ? J’ai cru avoir dit ou fait quelque chose de faux, et je me suis posé des questions toute la matinée ! Je ne sais ...