Saint-Valentin
Datte: 21/01/2022,
Catégories:
f,
fh,
vacances,
bain,
forêt,
campagne,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
confession,
rencontre,
Auteur: Fitiavana, Source: Revebebe
Résumé de l’épisode précédent : «La rencontre »
Parti marcher sur les chemins de Saint-Jacques, je rencontre Émilie dans des circonstances inhabituelles : elle se repose, nue, au bord d’un petit étang où je me propose de me rafraîchir. Comme ma présence à ses côtés ne la dérange pas, nous faisons connaissance après ma baignade et marchons ensemble jusqu’à l’étape, où nous partageons la même chambre, l’auberge étant complète.
Je m’arrache difficilement au sommeil, auquel je me suis abandonné bien plus profondément que ces dernières nuits. La veille au soir, en me couchant, j’ai eu envie de me faire du bien, un peu émoustillé à l’idée de cette femme nue à moins d’un mètre de moi, mais je n’ai pas osé bouger. J’ai l’impression qu’Émilie, malgré sa fatigue réelle ou feinte, ne s’est pas gênée pour s’offrir de son côté un petit plaisir solitaire. Évidemment, c’est plus discret pour une femme, mais je l’ai bien entendue se repositionner à deux ou trois reprises et respirer d’une manière saccadée qui en laissait deviner. Dans le calme de la nuit, il m’a semblé percevoir quelques bruits mouillés et un très léger gémissement, avant que son souffle ne revienne à un rythme plus régulier. La scène dont j’ai été le témoin aveugle et invisible m’a excité, mais m’a aussi aidé à m’endormir, encore mieux que la masturbation que je m’offre souvent quand j’ai du mal à trouver le sommeil.
Dans la lumière du petit matin qui filtre à travers les volets, je distingue la silhouette ...
... d’Émilie sous les draps. Je sors du lit sans faire de bruit et je vais me préparer dans la salle de bains. Je jette un coup d’œil à ma montre : il est presque neuf heures ! Nous avions convenu de repartir tôt ce matin, c’est raté.
— Émilie !
Comme elle ne me répond pas, j’allume une lampe… et c’est la surprise. Émilie n’est plus dans son lit, elle a enroulé sa couverture et son oreiller sous les draps pour faire croire à sa présence. J’ai un choc en constatant que ses affaires ne sont plus là : elle est repartie pendant mon sommeil. Seul témoin de sa présence, un petit ruban rose est accroché à une courroie de mon sac.
Je commence à flipper : qu’est-ce qui a pu se passer dans sa tête, qu’ai-je fait ou dit de mal ? Qu’est-ce qui l’a fait fuir, regrette-t-elle quelque chose ? Je m’assieds sur mon lit pour revivre en pensée les quelques heures passées avec elle, et je ne trouve rien d’inconvenant dans mes actes ni dans mes paroles. À moins qu’elle ne soit vexée ou déçue, après avoir espéré se faire sauter dessus pendant la nuit ? Mais non, cette dernière hypothèse ne cadre pas avec son attitude.
Je fais le point sur ma situation : objectivement, même si je me réjouissais de continuer la route avec elle, je me retrouve exactement comme je l’avais prévu, randonneur solitaire qui se réveille seul dans une chambre de l’auberge des trois A… Il n’empêche que je me suis déjà habitué à sa présence, et les larmes me viennent aux yeux. J’y vois un nouveau présage et je suis, une fois ...