Les blancs dessous de Nathalie
Datte: 17/01/2022,
Catégories:
fh,
fhhh,
hplusag,
bizarre,
Voyeur / Exhib / Nudisme
BDSM / Fétichisme
fantastiqu,
fantastiq,
Auteur: Patrik, Source: Revebebe
... venez !
Nathalie n’est pas très rassurée, et moi, je me demande franchement où nous sommes. Je prends la main de ma femme, puis nous suivons Patrice qui ouvre la marche. Après quelques pas, nous entendons une petite musique, du classique baroque, peut-être du Mozart. Puis au détour d’un sentier qui monte, nous découvrons au loin une grande bâtisse. Le spectacle est assez surprenant.
— Le château de Fiernour…
— Pas mal ! Et il n’est pas répertorié dans les guides touristiques ?
— Je ne pense pas… Pour vivre heureux, vivons cachés.
Nous cheminons vers ce château inconnu totalement illuminé. Tandis que nous approchons, nous dépassons des petits groupes d’invités, agglutinés autour de bougies disposées ci et là, des personnes qui papotent et qui s’amusent. À chaque fois, Patrice les salue en premier, et ces quidams lui répondent. La plupart des gens que nous croisons sont sur leur trente-et-un ou costumés. Les femmes ont souvent de sacrés décolletés, ce qui est très agréable à l’œil.
Alors que nous sommes à mi-parcours, Patrice s’adresse à moi :
— Peut-être croiserons-nous Yvonne de Galais, à moins que Nathalie ne prenne sa place.
— Je… je ne comprends pas l’allusion…
— Vous ne connaissez pas vos grands classiques. Peu importe, il n’y a pas de lien de cause à effet dans notre cas.
— Ah bon ? Mais que font tous ces gens ?
— Ils font connaissance, ils discutent, ils s’amusent, bien sûr…
Ma femme reste muette, assez dépassée par la situation. Je fais ...
... remarquer un fait :
— La plupart sont masqués… On dirait qu’ils marivaudent…
— Venise s’est déplacée jusqu’à nous. Un loup, un masque, un domino, quoi de mieux pour dissimuler les traits et se laisser aller…
— Dans ce cas, pourquoi nous ne sommes pas masqués ?
— Parce que, dans votre cas, ce n’est pas le but du jeu, de votre jeu, Robert. Sinon, vous et votre femme seriez visages cachés.
— Pas vous ?
— Non. Pourquoi le serais-je ? Je n’ai rien à cacher.
Mon complice salue encore d’autres personnes. Nous montons le grand escalier. Arrivés au sommet, Patrice nous fait contempler l’étrange paysage :
— Une verte plaine constellée de frêles lueurs et plein de petits groupes autour d’elles. N’est-ce pas un beau spectacle ?
— Je reconnais que c’est beau, voire féerique. Mais je ne comprends pas…
— Certaines choses ne sont pas à comprendre, elles sont à prendre, comme les femmes.
Je me demande à quoi Patrice s’amuse, son attitude est étrange, tout est étrange ici. Ma femme prend enfin la parole :
— Oui, tout ceci est insolite, on se croirait hors du temps.
— Vous ne croyez pas si bien dire, Nathalie…
— Une chose m’intrigue, je vois plein de fleurs bleutées, c’est quoi ?
— Des fleurs de mandragore.
— La plante dont la racine ressemble à une personne ?
— Exactement. Mais ne croyez pas tout ce qu’on raconte à son sujet. Ni à son cri qui tue… Ah en parlant de cri qui tue…
Patrice se retourne vers une femme mature en habits vaporeux, genre Merveilleuse du Directoire, ...