Les blancs dessous de Nathalie
Datte: 17/01/2022,
Catégories:
fh,
fhhh,
hplusag,
bizarre,
Voyeur / Exhib / Nudisme
BDSM / Fétichisme
fantastiqu,
fantastiq,
Auteur: Patrik, Source: Revebebe
... pouvoirs ? Mais Lee Falk, le scénariste, a vite préféré limiter sa puissance afin que ça ne nuise pas trop à la résolution de ses aventures. Trop de puissance tue le suspense.
— Ah bon, j’ignorais…
Patrice hoche légèrement la tête :
— Avec Narda et Lothar, il habitait un endroit étrange, nommé Xanadu.
— Ah ça, ça me dit quelque chose !
— En anglais,mandrake signifie mandragore, ce qui est un nom adapté pour un magicien.
— Merci pour ce cours de BD, mais ça ne me dit pas ce que nous faisons ici.
À nouveau, il me désigne le parc, une sorte de mer verte et sombre, avec toujours plein de frêles flammes vacillantes :
— J’y viens, j’y viens… Je voulais vous faire admirer le spectacle…
— Oui, je reconnais que… que ça vaut le coup d’œil…
Il me laisse quelques secondes pour regarder, puis il m’entraîne vers l’intérieur :
— Tant mieux… vous le reverrez dans… quarante… non, dans trente-sept ans environ.
— Trente-sept ans ? Vous voulez rire, je ne serais plus de ce monde !
— C’est vrai, vous ne serez plus de ce monde-ci.
— Je ne comprends plus rien ! Pourtant, vous ne semblez pas avoir bu ni fumé des trucs illicites, Patrice !
— Vous me décevez un tantinet de supposer que je suis saoul de boisson ou d’autre chose !
Je voûte un peu mes épaules :
— Excusez-moi, mais tout ceci est si étrange…
— Ne faites pas attention… Vivez le moment.
C’est facile à dire ! Tout m’échappe. Nous nous approchons d’une grande cheminée, une petite porte se dessine juste à ...
... côté. Activant un mécanisme, Patrice ouvre celle-ci :
— Ce qui est amusant dans les anciens châteaux, ce sont tous ces petits passages pour aller d’un coin à un autre.
— Je vous crois…
— Allez-y, empruntez ce passage. Un peu plus loin, il y aura un escalier en colimaçon qui vous mènera à bon port.
— Auprès de ma femme ?
— Je ne mentirai pas en disant oui. N’ayez pas peur, ce passage est éclairé, faiblement je vous l’accorde, mais vous verrez toujours assez bien les marches. Ne descendez pas trop vite, et tout ira bien.
— Pourquoi dites-vous ça ? Vous ne venez pas avec moi ?
— Non, non. Ce chemin n’est prévu que pour une seule personne, et je préfère vous laisser tranquille pour vos retrouvailles. Un dernier conseil pour la route : les femmes n’aiment pas trop les demi-mesures. Sachez être leur chêne, c’est aussi simple que ça.
Avant que je ne réponde, Patrice me pousse fermement dans le petit couloir :
— Au revoir, mon cher Robert.
— Mais… nous allons faire comment pour retourner chez nous ?
— La question ne se pose pas, vous verrez.
Il me fait un petit signe, puis tournant les talons, il disparaît dans la pièce obscure. Très dubitatif, je m’enfonce dans le petit chemin, puis dans l’escalier qui m’amène dans une petite salle vide et légèrement sombre. De la lumière perce derrière une porte. Je me dirige vers elle, je l’ouvre.
Je me retrouve dans une rue animée, en pleine journée !
Éberlué, je regarde autour de moi, quelque chose a changé autour de moi. ...