Échanges phaéciens - Histoires de Sexe

Échanges phaéciens

... regardant faire, Amandine et moi sommes très contents pour eux deux. Un peu plus tard, visiblement ravie et émue, Blandine nous confie :

— Vous savez quoi ? C’est la première fois qu’il ose m’embrasser comme ça en public !

Je m’esclaffe joyeusement :

— Ahahah ! Faut pas demander ce que ça va être à la maison !

Malicieuse, ma femme ajoute :

— Et encore moins au lit !
— Merci pour tout ! Vraiment merci pour tout !

Nos valises récupérées, nous nous séparons simplement, sans chichi. Puis ma femme et moi, nous les regardons s’éloigner petit à petit, main dans la main. Amandine soupire :

— Eh voilà, c’est fini… Retour à la triste réalité de tous les jours !
— Ce furent de bonnes vacances, non ?
— Oui, je reconnais que je me suis bien éclatée ! Il faut dire que j’avais un joujou très fun sous la main. Et toi aussi, mon gros cochon.

Serrant ma femme contre moi, j’opine du chef :

— Je reconnais que tu as fait du bon boulot avec Barnabé et j’ai aussi fait du bon boulot avec Blandine. Je pense que ces deux-là resteront ensemble. Car mis à part un petit souci de lassitude et aussi un problème d’ordre sexuel, ils forment un beau petit couple. Toi et moi, nous avons bien joué notre rôle de thérapeute.
— Je l’espère, mon chéri. T’imagine un peu s’ils se ...

... séparent ? On y serait quand même pour quelque chose.

Traînant nos valises à roulettes, nous avançons paisiblement vers l’endroit indiqué par la société de navettes. Je demande :

— Tu crois qu’on les reverra ?
— Oh, la plupart du temps, les gens rencontrés en vacances disparaissent de notre champ de vision une fois de retour au quotidien. Idem pour les couples libertins. C’est souvent « un petit tour et puis s’en vont"…
— Tu n’as pas tort… Néanmoins, Jeanne et Lionel, ainsi que Magalie et Henri ont été des exceptions qui confirment la règle.

Amandine acquiesce :

— C’est vrai… mais que ces deux couples-là sur tous les autres qu’on a pu croiser. On verra ce que ça donne avec les deux B.
— En tout cas, ma chérie, ça va chauffer pour ton matricule, car j’ai une semaine de baise à rattraper avec toi !
— Ben voyons ! T’as pas chômé du zizi avec Blandine, à ce que je sache !
— T’as pas non plus chômé de la foufoune avec Barnabé…

Nous éclatons de rire. Puis bras dessus, bras dessous, nous avançons d’un pas joyeux vers le point de rencontre. Oui, j’ai eu un bol monstrueux en rencontrant Amandine, c’est même pour ça que je l’ai épousée malgré diverses expériences malheureuses avec d’autres femmes, et je compte bien profiter de ma femme pour le reste de mes jours.