Échanges phaéciens - Histoires de Sexe

Échanges phaéciens

... souhaite que je devienne en quelque sorte son conseiller technique, car il a décidé de profiter un peu plus de la vie et des femmes qu’on croise.

Je fais ce que j’ai à faire, puis je remonte chercher Blandine pour profiter une dernière fois de la plage et aussi de ma fausse femme.

Juste après le repas du midi, le bus nous attend pour nous conduire à l’aéroport. Une fois sur place, les formalités accomplies, nous en profitons pour acheter divers souvenirs, car l’année dernière, nous avions constaté avec étonnement que, pour certaines choses, c’était finalement souvent moins cher ici que dans la plupart des boutiques de Roda.

Dans l’avion, je m’installe à côté de Blandine. Barnabé fait de même avec Amandine. Mais cette fois-ci, nous sommes séparés. Ma compagne de voyage se confie :

— J’ai passé de très bonnes vacances avec toi. Dommage que ce soit fini. Tu vois, j’aurais beaucoup aimé te rencontrer, il y a vingt ans ou plus.
— On ne choisit pas toujours son chemin dans l’existence.
— C’est vrai. Parfois, je regrette de t’avoir connu, car maintenant, ça va me sembler encore plus plat. Je ne sais pas comment ça va se passer quand Barnabé et moi serons de retour à la maison. Peut-être qu’il ne voudra plus de moi…
— Mon conseil serait que tu laisses couler quelques jours pour voir comment ça se passe, puis d’aviser ensuite. Mais surtout, dialogue avec ton mari, dis-lui franchement tes envies, tes appréhensions.

Blandine s’agrippe à mon bras :

— Merci… mais ...

... si tu veux tout savoir, j’aurais beaucoup aimé que tu sois mon mari, même si tu es un sacré cochon et que je ne sais pas tout de toi !

À cet aveu direct et franc, je ris :

— Ahahah ! Tu ne crois pas si bien dire !

Puis nous nous faisons des petits câlins durant tout le trajet. Blandine n’hésite pas à poser carrément sa main sur mon pantalon, à son endroit le plus stratégique, ce qui me fait réagir comme tout mâle normalement constitué. Et je constate que ça l’amuse beaucoup. Oui, elle a bien changé en une semaine, je crois même revoir ma femme à nos débuts. Quoiqu’Amandine était déjà bien délurée quand je l’ai rencontrée.

À l’arrivée, une fois sortis de l’avion, alors que nous nous dirigeons pour récupérer nos valises, Blandine s’approche de Barnabé, et lui prend la main :

— Ça y est, c’est fini. Je redeviens ta femme… si… si tu veux encore de moi…

Son mari la regarde, interloqué :

— Et pourquoi je ne voudrais plus de toi ? Tu es ma femme, tu es la mère de mes enfants !
— Oui, mais Amandine est plus…

Aussitôt, il la coupe :

— Ma chérie ! Nous avons pu nous offrir, toi et moi, une grosse parenthèse, une sorte de régénération, un coup de folie joyeuse. Amandine et Alain nous ont remis sur les bons rails, même si la méthode peut sembler… disons… étrange et peu conventionnelle ! C’est toi que j’aime, Blandine !
— Tu… tu penses vraiment ce que tu dis ?

Pour toute réponse, il l’embrasse passionnément. Visiblement ravie, elle se laisse faire. Les ...