Échanges phaéciens - Histoires de Sexe

Échanges phaéciens

... oui…
— Bon ! Dans ce cas, où est le problème ?
— J’aimerais bien avoir ta… euh… vision panoramique…
— Oh, tu sais, ça s’apprend… Après le petit-déj, on va sur la plage et tu me feras le plaisir de tout me raconter !

Blandine s’exclame :

— Tout ?
— Oui, comme ça, je pourrais te donner quelques petits conseils…
— Des petits conseils ? Pour quoi faire ?
— Pour que ça se passe encore mieux et aussi pour que tu en profites par la suite avec Alain, puis à ton retour, avec Barnabé.

Barnabé revenant, Amandine change de conversation. Je suis curieux de savoir ce que Blandine va confier et avouer à ma femme. Mais, hélas, je ne le saurais pas tout de suite, car je présume que ma nouvelle conquête ne se confiera pas si je suis présent. J’espère que ma femme m’en dira assez pour mieux m’occuper de ma nouvelle conquête.

Bien sûr, nos femmes ont fait causette tandis que nous, les hommes, étions en train de nous baigner. Comme Blandine restait un peu gênée, elle et moi avons déménagé de transat pour mettre un peu de distance entre nos deux nouveaux couples. Je la comprends un peu. Voir son homme batifoler sous son nez avec une quasi-inconnue, ce n’est pas toujours facile à admettre. Et se faire tripoter par un quasi-inconnu sous le regard de son mari légitime, ce n’est pas non plus évident à assumer.

Avec plein de parasols et d’autres personnes entre nous, Blandine s’est peu à peu décrispée, même si je sens bien qu’elle est un peu dépassée par la situation. Néanmoins, ...

... elle a fini par accepter que je l’embrasse de temps à autre, sans oublier mon massage à la crème solaire fort émoustillant, mes mains s’égarant facilement sur ses courbes.

C’est main dans la main que nous allons nous baigner. La première fois, elle était visiblement mal à l’aise. Puis elle a fini par trouver ça naturel. Je pense que mes baisers ardents, enlacés dans l’eau, ont aidé à ôter quelques chaînes.

— T’es vraiment très… bisou, Alain…
— C’est une très bonne façon de démontrer à une femme qu’on en pince pour elle.
— Oui… parce que tu… ton…

Une fois de plus, elle rougit, démontrant de cette façon que son prénom de Blandine est mal adapté. Je tente d’avoir une explication :

— Oui ? Tu voulais dire quoi ?
— Ben, il y a autre chose qui démontre que… qu’un homme en pince pour une femme… une façon plutôt… euh… dure… comme dans ton jeu de rôle…
— En effet, c’est aussi un bon indicateur. D’ailleurs, je saurai me faire un plaisir de le démontrer à nouveau durant la sieste et aussi ce soir.

Elle n’ajoute rien, fermant les yeux. Je prends ça pour une invitation à d’autres baisers.

Néanmoins, nous ne mangeons pas ensemble tous les quatre lors du midi, afin de nous préserver un peu d’intimité. Nous nous sommes mis d’accord sur le sujet avant de plier bagage vers l’hôtel. Alors que nous sommes attablés face à face, je demande à Blandine :

— Alors, tu commences à te faire à la situation ?
— Un peu, mais c’est quand même étrange… Je sais que je me répète, mais ...