Échanges phaéciens - Histoires de Sexe

Échanges phaéciens

... partie des meubles et de ne plus exister. D’ailleurs, regarde-le ! On dirait un jeune chiot avec ta femme !

Je m’assieds près de sa tête, puis je regarde mieux le couple qui s’amuse dans l’eau pour finalement admettre :

— En effet, un jeune chiot, belle comparaison…
— Et ça ne te dérange pas ?
— Honnêtement, ça ne me déplaît pas que des hommes puissent fantasmer sur ma femme, ça me confirme dans l’idée que j’ai fait le bon choix.

Toujours allongée sur le ventre, son menton posé sur ses avant-bras, elle me dévisage :

— Ah, c’est une façon de voir les choses. Décidément, mon mari et toi, vous êtes très différents. Pour parler comme toi, ça ne me déplairait pas que mon homme puisse penser la même chose à mon sujet. Mais bon, contrairement à ta femme, je ne suis pas un top-modèle.
— Tu fais erreur, Amandine n’est pas un top-modèle, mais elle sait ce qu’elle veut et elle a une joie de vivre ancrée en elle. C’est ça qui la rend belle et désirable.

Tout en souriant, Blandine soupire :

— Belles paroles ! Tu sais, parfois, j’aimerais bien être à sa place ! Pourtant, on ne se connaît que depuis hier matin.
— Ah oui ? Pourquoi voudrais-tu être à la place de ma femme ?

Elle rougit, j’aime bien quand elle rougit. Elle poursuit maladroitement :

— Euh… j’ai l’impression qu’elle et toi, vous faites un vrai couple, qui marche la main dans la main, et… euh…
— Oui ?
— Laisse tomber, s’il te plaît…
— Tu fais allusion à notre entente charnelle ?
— Euh oui…

Je ...

... constate que j’ai comme une ouverture qui se dessine. Faut-il que j’essaye ou que j’attende encore un peu ? Bonne question. Amandine est en train de se mettre Barnabé dans la poche, ou plutôt dans le string, vu qu’elle n’a que ça comme vêtement. Je dirais que ces deux-là, c’est juste la question d’un jour ou deux, voire même d’heures. Cependant, avec Blandine, ça va être plus compliqué, je navigue en eaux troubles ou dans le brouillard. Je sens confusément que c’est possible, mais comme je n’y vois pas grand-chose, c’est quasiment du quitte ou double.

Je suis joueur par nature, mais les coups aventureux de poker, très peu pour moi. Ce n’est pas pour rien si j’aime jouer aux échecs ou à tous les jeux dans lesquels le hasard est absent ou très faible. Au moins, je sais où je mets les pieds.

Afin de tâter le terrain, je me lance :

— Blandine, tu connais les jeux de rôle ?
— Les machins avec des donjons et des dragons ? Mon frère y jouait quand il était ado. Ça existe toujours ?
— Oui, ça existe toujours, même si les ordinateurs sont passés par là. Donc tu connais le principe général.
— Oui, grosso modo. Mais il faut jouer avec des dés, je crois.

Je désigne le sac de plage :

— Pas de problème. Sur mon téléphone, j’ai une appli qui simule des lancers de dés.
— Tu veux en venir où avec tes jeux de rôle ?
— En attendant d’aller faire trempette et que nos deux lascars reviennent, je te propose de faire une petite simulation. Ça te convient ?

Elle pose sur moi un ...