1. COLLECTION LE MARIN. Maître d’hôtel de l’amiral à Tahiti (4/4)


    Datte: 13/01/2022, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: CHRIS71, Source: Hds

    ... Naval comme la marine était ouverte aux femmes, elle a changé son orientation et c’est sûrement elle qui m’a fait embarquer sur le même bateau qu’elle.
    
    - Maître, vous avez été prévenu par vos commandants de secteurs le soin que je voulais que mon équipage porte à mon bateau.
    
    En permettant que les cales des machines soient remplies de fiouls ou d’autres huiles, vous avez enfreint mes ordres.
    
    Trouver des partis de cales où vous avez permis que des bidons de peinture argentée soient jetés et étalés au balai-brosse est inadmissible.
    
    Croyez-vous que j’ignore ce qui se dit depuis des lustres dans la marine.
    
    « Peinture sur merde, égale propreté. »
    
    Vous avez donc permis à vos matelots de contourner mes directives.
    
    En conséquence, je vous inflige trente jours d’arrêt de rigueur.
    
    Au vu de vos états de service et la proximité de votre retraite, cette sanction sera accompagnée d’un sursis.
    
    Rompez, retournez faire nettoyer mon navire, je viendrai faire une inspection inopinée dans vos machines quand bon me semblera.
    
    J’ai salué Lauriane réglementairement et j’ai ...
    ... quitté ce commandant qui avait oublié ou voulu oublier que je l’avais sautée.
    
    Pourtant, c’est bien elle qui m’avait aidé à transgresser les règles en m’introduisant au cercle des officiers de Papeete.
    
    Il me restait quinze jours à faire avant la quille.
    
    C’est le médecin de ma femme en ville qui m’a prescrit un arrête de travail me permettant d’éviter tout contact avec celle qui quelque part m’a évité de devenir alcoolique comme le second-Maître Hugo.
    
    Je vous l’ai dit, c’est dans les bras de ma dulcinée que je me réfugie avant de dire :
    
    « La quille bordel, »
    
    Ce que disent tous les marins qui arrivent au bout de leur engagement.
    
    Voilà, nous sommes au bout de cette aventure tahitienne.
    
    Je vois déjà les anciens marins qui vont lire mon histoire que certains faits sont dans l’impossibilité de cadrer surtout avec les périodes.
    
    C’est volontaire, une grande partie de cette histoire est réelle, le marin l’a vraiment vécue.
    
    J’ai voulu préserver l’honneur de cet amiral, cocu avant l’heure.
    
    Je veux ici éviter toute douleur pour cet homme s’il est toujours de ce monde. 
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