1. COLLECTION LE MARIN. Maître d’hôtel de l’amiral à Tahiti (4/4)


    Datte: 13/01/2022, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: CHRIS71, Source: Hds

    Pardon.
    
    C’est ce qui me vient à l’esprit lorsque j’entends Lauriane, la fille de l’amiral me proposer de monter boire un dernier verre chez elle au dernier étage d’un immeuble dans le centre de Papeete.
    
    Deux fois déjà dans ma jeune vie, des femmes m’ont proposé d’aller boire un dernier verre et chaque fois ma queue s’est retrouvée à la fête.
    
    La première fois, j’avais à peine 17 ans, c’était Adèle, la mère d’un copain.
    
    Le coup classique, la fête des voisins à Joinville, une femme seule, abandonnée par son mari de longue date.
    
    Elle avait un abandonnant avec un polichinelle dans le tiroir, qui plus tard est devenu mon pote.
    
    Ce soir-là, ayant un peu trop bu, vous la raccompagnez après qu’elle ait prononcé cette phrase qui vient de sortir de la bouche de Lauriane.
    
    J’y ai perdu mon pucelage, c’était peu de temps avant que je m’engage.
    
    La deuxième, j’étais aux apprentis-mécaniciens de Saint Mandrier, une américaine de passage à Toulon était sur le port dans un café près de la mairie.
    
    Elle était à la table voisine et m’a souri.
    
    C’est en Français plutôt Franglais qu’elle a trouvé le moyen de me proposer une promenade dans sa voiture garée sur la rue parallèle au port.
    
    Un chauffeur est venu nous ouvrir la portière sa casquette sous le bras.
    
    Nous sommes montés au mont Faron, elle avait su que de là-haut, il était possible de voir toute la rade.
    
    Je l’ai un peu embrassé sans qu’elle soit farouche et c’est au retour devant l’un des hôtels les plus ...
    ... chics de Toulon qu’elle a très mal prononcé cette phrase.
    
    Je l’ai baisé autant qu’un homme puisse baiser une femme, c’était une gourmande.
    
    C’est quelques semaines plus tard que j’ai vu un article dans un journal qui trainait à l’école sur une table que j’étais monté boire un dernier verre avec Greta Pearse la jeune starlette montante.
    
    Elle était venue à Cannes pour le festival et à Toulon pour se faire un petit marin.
    
    Depuis, je regarde ses films, elle a fait du chemin et l’on parle d’une possibilité d’Oscar pour son rôle dans « Looser ».
    
    Une certitude, dans son lit, Greta avait été loin d’avoir un looser, Christian il avait assuré, l’honneur des hommes qui plus est marins français étant en jeu.
    
    Là, c’est une nouvelle fois l’honneur de la marine que je vais défendre.
    
    - Entre, va dans la cuisine et débouche-nous deux bières, je vais me rafraichir.
    
    Elle ôte son casque de brousse qu’elle jette sur un canapé.
    
    Ses cheveux blonds sont en chignon qu’elle détache les faisant tomber en cascade sur ses épaules les replaçant d’un geste du corps les faisant voler.
    
    Même si elle est sur son côté pile, je la vois commencer à détacher sa chemise de brousse.
    
    Je vais dans le frigo, c’est la première fois que je vois une salle de séjour ou la cuisine est incorporée dans un coin derrière un bar.
    
    Sur le devant du plan de travail, il y a trois chaises hautes comme j’en ai croisé dans certains bars louches de Toulon.
    
    Le frigo est à l’arrière, j’entends de l’eau ...
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