Je ne suis pas lesbienne, mais... (8)
Datte: 08/01/2022,
Catégories:
Lesbienne
Auteur: airdepanache, Source: Xstory
... chute dans sa bouche. Sans attendre, elle mord dans le fruit qui se présente à elle.
Les deux filles sont imbriquées l’une dans l’autre. Bouche contre sexe, sexe contre bouche. Chacune s’occupe de l’autre comme elle souhaiterait qu’on s’occupe d’elle. C’est une fête. Une célébration joyeuse de leur homosexualité. De sueur, elles sont collantes. Glissent. Froissent les vêtements moites. S’explorent. S’encanaillent infiniment. Savourent le goût de leur jus, de leur salive, de leur rouge, de leur transpiration. De l’alcool de fille, du genre qui monte à la tête et fait perdre la raison à tout jamais.
Les bruits de succion et de léchage envahissent la cage d’escalier. Les halètements aussi. Et quelques râles. Désormais elles ont laissé derrière elles le royaume des mots. Il y a énormément de faim. Elles se bouffent la chatte, s’empoissent la bouche et le menton, dégustent la fente offerte, dure et tendre, succulente, ne comptent plus les orgasmes qui s’enchaînent. Leurs mains sont enfoncées très profondément dans leurs cons.
— Je sens tes battements de cœur.
Pourtant elles sentent toutes les deux qu’elles ne vont pas pouvoir prolonger l’étreinte infiniment, surtout pas dans un lieu qui manque aussi cruellement d’intimité et de confort. Jusqu’ici, elles ne se sont pas fait prendre, elles sont chanceuses, pour ça comme pour tout le reste...
Sans avoir à échanger un mot, elles lancent l’assaut final, convaincues qu’elles peuvent se faire monter encore plus haut sur ...
... l’échelle du plaisir. De passionnées, leurs attentions se font frénétiques, leurs caresses fiévreuses et désordonnées. Les doigts et les bouches écartent les chairs et avalent les sexes. Le goût de fille envahit les langues. Elles lèchent, en bas, en haut, au fond. Elles se sentent femelles. Elles pataugent dans leur mouille.
Désormais, il n’y a plus grand-chose qui retient les gémissements. Elles tentent. Leurs doigts téméraires s’insèrent dans la petite porte secrète. C’est tout chaud. Ça s’écarte. Violation de territoire. Les mains disparaissent dans les culs, les langues dans les sexes. Elles se tuent. Elles se font du bien. C’est l’orgie. Elles sursautent. Elles grimacent. Elles grognent comme des petites chiennes apeurées. Ça ressort, ça rentre, ça recommence, le délire grimpe, grimpe, grimpe...
Elles gémissent du fond de la gorge. Exactement en même temps, leurs tripes sont secouées d’un écho. Comme un signal. Une sensation géniale. C’est la manière qu’a leur corps de leur dire: "Préparez-vous les filles, cette fois, il n’est plus possible de retarder votre orgasme."
Ça bascule. La même sensation pour l’une comme pour l’autre. Comme si leurs corps ne faisaient qu’un. Le plaisir qui commence en Noëlla se termine en Patricia. Ça y est. Leurs ventres se contractent. Leurs sourcils se froncent. C’est parti. Leurs cuisses se tendent. Leurs peaux brûlent. Leurs bouches s’ouvrent. Leurs mains se crispent. C’est étourdissant. Leurs sexes pulsent, plus fort, plus fort, ...