1. Moi paysanne maîtresse du sexe (2)


    Datte: 08/01/2022, Catégories: Lesbienne Auteur: zooph34, Source: Xstory

    ... tout ce que l’on a pour faire cuire.
    
    — Tu n’as pas de beurre ?
    
    — Oui, mais on ne l’utilise pas pour cuisiner, c’est trop cher.
    
    Elles se regardent en souriant, mais Louise me regarde avec un regard tendre, doux.
    
    — Ne t’en fais pas, tu vas vite apprendre ce que l’on sait. Maintenant qu’on a mangé, il faut aller faire le service de madame et de monsieur. Aujourd’hui, tu ne fais rien, tu viens avec moi, tu nous regardes, d’accord ?
    
    — D’accord.
    
    Nous allons dans la salle à manger, il y a madame au bout d’une grande table et un homme à l’autre bout, je suppose que c’est son mari, il me parait assez vieux. Ils boivent un verre de vin rouge.
    
    — Que penses-tu de celui-là ?
    
    — J’aime beaucoup.
    
    — Pas mal, je vais en réserver quelques bouteilles.
    
    Les filles amènent des plats et des assiettes. Elles servent chacun d’eux, deux filles pour lui, Louise pour elle, je présume que je ferais la seconde. Le rôle des filles est de s’assurer qu’ils ne manquent de rien, remplir leurs verres quand ils sont vides, donner du pain quand il n’y en a plus, passer le sel et le poivre, enlever les assiettes vides, changer de couverts entre chaque plat, servir les nouveaux plats, toutes ces commodités qui font qu’un repas se passe bien pour eux. J’ai même remarqué que Louise enlevait très souvent les miettes de pain autour de l’assiette de madame avec une petite brosse. Une heure plus tard, nous sommes dans la pièce qui nous sert de chambre, c’est une pièce assez grande avec deux ...
    ... grands lits et une grande ouverture sur un mur. Je présume qu’on va dormir par deux dans un lit, j’ai l’habitude de dormir avec d’autres personnes autour de moi, mais pas dans un même lit, il va falloir que je m’y fasse. Louise vient vers moi avec un grand sourire.
    
    — Il est peut-être temps de faire les présentations, je suis Louise, elle, c’est Marthe et elle Denise, nous savons que tu t’appelles Marie. Tu viens d’où.
    
    — Pas très loin d’ici, Montigny lès Cherlieu.
    
    — À côté de l’abbaye qu’on démonte ?
    
    — Oui, la ferme de mon père et juste à côté de l’abbaye. Et vous ?
    
    — Moi, je viens de Besançon, comme Denise, Marthe vient de Vesoul, nous sommes toutes des orphelines.
    
    — Moi, j’ai toujours mes parents, mais le travail à la ferme est très dur, je pense que mon père a voulu que je connaisse autre chose.
    
    — Ça oui, ici, ce n’est pas la ferme, mais ce n’est pas aussi le paradis, bien que madame et monsieur soient très gentils, ça me change de mes anciens patrons. On doit travailler dur aussi, mais c’est très supportable, ils ne nous demandent pas l’impossible et nous sommes bien traitées.
    
    — Ils n’étaient pas gentils tes anciens patrons ?
    
    — Ils me faisaient mettre nue et me fouettaient sur les fesses quand je faisais une bêtise.
    
    — Et ici ?
    
    — Juste une engueulade, mais il ne faut pas que ça se reproduise souvent, sinon, c’est la porte, et je veux à tout prix éviter de retourner chez mes anciens patrons.
    
    — Vous connaissez l’âge de madame, elle semble ...
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