1. Au pays des mille étangs


    Datte: 04/01/2022, Catégories: fh, campagne, Oral pénétratio, init, sf, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... croyais que tu ne mangeais ni ne buvais pas…
    — C’est vrai, je n’ai pas besoin. Votre air est si riche en nitrogène que je synthétise tout ce qu’il me faut. Mais je peux manger et boire comme toi. Et je voudrais bien essayer.
    — Tu as raison, car c’est aussi un grand plaisir de la vie. Du moins de la vie sur Terre, et particulièrement ici, en France. J’y pense, j’ai quelque chose qui pourrait te plaire. Tu m’attends une minute, je vais à la cave.
    
    J’ai remonté une bouteille de champagne, oh, pas d’une grande marque, mais d’un petit producteur qui travaille bien. Quand j’ai fait sauter le bouchon, elle a eu très peur et j’ai beaucoup ri. Ça aussi, il faudra qu’elle apprenne, à rire, à rire vraiment. Je suis certain que ça lui irait bien, elle est si belle… Elle a goûté.
    
    — Alors ? Qu’en dis-tu ?
    — Hum… Oui, j’aime ça, c’est très agréable. C’est un mélange de quatre-vingt-six pour cent d’eau, de onze pour cent d’alcool éthylique, de un gramme d’acide sulf…
    — Non ! Non, Aïnoa. Ce n’est pas faire une analyse chimique que goûter un vin. C’est beaucoup plus subtil : c’est trouver ou retrouver des fragrances, des goûts d’autres choses qu’il évoque. Des parfums de fleurs blanches, de pierre, de cuir, de tabac ou bien d’autres choses encore.
    — Ah oui… Mais je ne peux pas faire ça… Je n’ai jamais senti de fleurs blanches, de cuir, de tabac… Les pierres, je ne savais pas qu’elles avaient une odeur.
    — C’est vrai, excuse-moi. J’espère que je ne t’ai pas froissée. Mais il est ...
    ... vrai qu’en quinze jours, nous n’aurons pas le temps de découvrir tout cela.
    — Tu vois, Jérôme. J’arrive de très loin avec l’impression de tout savoir. Et puis soudain, je me rends compte que tu sais plein d’autres choses que je ne connais pas du tout. C’est passionnant. Nous avons beaucoup à apprendre l’un de l’autre, et j’aurai beaucoup de connaissances à rapporter chez moi. Pas seulement du nitrogène. Je vais peut-être rester plus longtemps.
    — Tout le temps que tu veux.
    
    Elle se leva, pensant aller à la chambre. Le tissu de la chaise portait la marque oblongue de son désir humide, je l’embrassai fougueusement tout en quittant mes vêtements. Elle me regarda faire, éberluée :
    
    — Ici ?
    — Pourquoi pas ? Ici, là, partout, n’importe où… L’important c’est l’envie.
    
    Elle sembla ravie. Nous fîmes un tour sur la table, d’abord à plat dos, ensuite debout, dans un sens et dans l’autre, mais il faut avouer que l’autre est plus pratique. Puis je m’assis à mon tour sur la chaise de bureau, l’invitant à en faire de même sur mon dard dressé. Elle aima mes doigts sur sa langue clitoridienne et sur ses tétons, puis elle se retourna pour pouvoir aussi me prendre dans ses bras. Ses pieds posés sur l’étoile portant les roulettes, elle ajusta sa cadence, ses bras autour de mon cou. Sa peau devenait moite, ses yeux pétillaient, elle me fixa en disant :
    
    — Ferme les yeux et laisse-moi faire.
    
    J’ai fermé les yeux, j’ai senti sa bouche se plaquer sur la mienne et sa langue, plus bifide que ...
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