1. Serveur d'un soir (8)


    Datte: 01/01/2022, Catégories: Hétéro Auteur: Maximalia, Source: Xstory

    ... par-dessus les miennes agripper la barre, que je compris. L’ultime assaut était lancé. Il y mit une fougue renouvelée, impossible. Ses coups de reins déchirant presque mes entrailles. Presque instinctivement, je m’échappais, mettant le peu de force qu’il me restait à monter mon bassin toujours plus haut. Heureusement, je pouvais prendre appui sur ses bras charpentés. Mais le gaillard était grand, et sur la pointe des pieds, il venait récupérer mon vagin hypertrophié pour une nouvelle attaque musclée, celle d’une verge en feu.
    
    Alors, tout son corps prit possession du mien, dans un rapprochement ultime. Il saisit la peau de ma nuque de ses dents acérées pour me mordre bestialement. J’en tombai d’extase, me relâchant, libérant mon corps en arrière. Totalement sur lui, d’un bras il tenait la barre du pommeau, de l’autre il saisissait ma taille et en 3 coups seulement, nos orgasmes se joignirent dans un gémissement qui appelait les larmes. Je sentais sa verge telle une soupape pomper inlassablement, pour déverser plusieurs jets de foutre puissants. De mon côté, mon corps se raidit sur le sien, tétanisé pendant près de 10 secondes. J’agrippais une partie de ses cheveux de mes mains tendues.
    
    J’ouvris les yeux, finalement.
    
    J’embrassai Max, infiniment.
    
    Une heure plus tard, nous étions dans sa voiture.
    
    A nouveau, les mots manquaient. J’avais dû m’échapper juste après notre douche par la fenêtre de sa chambre, regagnant sa voiture dans un jogging trop ample, des bottes ...
    ... immenses, sans sous-vêtements. Avec trente-cinq centimètres de neige dans le jardin, ma démarche de Bambi en aurait fait rire plus d’un. Elle était d’autant plus amplifiée que clairement, même sur surface stable, je ne marcherais plus droit aujourd’hui. Mon vagin était en feu. J’avais hésité à m’asseoir dans la poudreuse pour le soulager.
    
    Max m’avait rejointe peu de temps après, lui aussi drapé de fripes au hasard, il me ramenait à la gare pour récupérer sa propre copine. On allait jouer un timing serré et dangereux.
    
    Nous n’osions nous regarder, nous étions à mi-chemin, bordant encore la forêt avant d’entrer en ville.
    
    Nous étions gonflés de souvenirs grivois et ardents. D’une passion brute.
    
    Pourquoi abandonner mon audace au pire des moments ? Sentais-je le moment de bascule venir ? Pourquoi m’imposer autant de respect et de bien-pensance maintenant ?
    
    Je le désirais. Je l’aimais. Il avait accepté cette nuit et elle avait été inoubliable. Et je ne crois pas que son unicité lui conférait une suprématie.
    
    Et merde. Je brisais le silence :
    
    — Je crois que pour toujours, j’oublierai de fermer la porte de la salle de bain désormais.
    
    Je l’entendis rire. D’un rire franc. Libéré.
    
    Je ne l’avais toujours pas regardé, mais cette gentillesse, ce naturel dans sa voix douce, me happa, mieux qu’un chant de sirène.
    
    Je me tournai vers lui.
    
    Il me regarda. Il s’embrasa. Les joues rougeoyantes de désir.
    
    Tout mon corps se rehaussa. Tendu vers lui, retenu par ma seule ...
«1...3456»