Serveur d'un soir (8)
Datte: 01/01/2022,
Catégories:
Hétéro
Auteur: Maximalia, Source: Xstory
Un des portables des garçons sonna... le réveil automatique sans doute. 7h45 était indiquée sur le radio-réveil digital, en équilibre sur le bord de la table de chevet, à trente centimètres de Simon.
Le soleil était toujours tapi au fin fond de l’aurore hivernale. Mine de rien, nous étions à quelques jours seulement du solstice d’hiver.
Hamza et Simon avaient peu bougé. Notamment Hamza, encore bien avachi sur moi. Je trouvais ça tellement attendrissant.
Il semblait en revanche que la sonnerie diffuse ne dérangeait que moi. Je ne devais pas avoir la conscience tranquille et c’était le cas : si Max nous découvrait comme cela, je me sentirais assez mal. Quand bien même on ne se devait rien puisqu’il s’agissait d’une simple aventure éphémère.
Il faut dire que j’avais drôlement dévié de cet écart d’un soir avec un serveur d’exception... Je me levais donc assez précipitamment, au moins pour ne pas être trouvée entre ces 2 mecs aux corps parfaits, nus, souillés, comblés. Je jetais un dernier œil à Simon et Hamza, priant pour que notre partie ardente ait pu éveiller en Simon une passion réciproque pour Hamza. Il y aurait au moins un couple qui se serait formé ce soir. Ne serait-ce que sexuel entre eux d’ailleurs !
Je me précipitais vers la porte de la chambre quand mes yeux s’arrêtèrent sur la télé encore allumée et le score de 4-3 pour Hamza. Cela m’arracha un tendre rictus gorgé de souvenirs exceptionnels. Pas sûre que je revivrais un jour une telle situation. ...
... Simon non plus d’ailleurs. La pipe de sa vie...
J’attrapai mon t-shirt suspendu à un coin de la table basse. Je sortis, regardant encore une ultime fois, avec ardeur, ces deux jeunes d’exception.
Dans le couloir habillé de grands carreaux de carrelages écrus, j’errais dans mes pensées. Je compris aux bruits de fond que la cuisine était occupée. L’instant d’après, je vis une silhouette féminine passée, déjà apprêtée. La mère de Simon et de Max prenait sans doute son petit-déjeuner.
A priori, Max dormait donc encore. J’hésitais à aller le réveiller voire plus si affinité, mais je me disais qu’on ne pouvait plus se permettre d’être bruyants.
En outre, je redoutais surtout que Max me snobe un peu...
Je voyais filtrer au loin, depuis la fenêtre de la cuisine, un grand rectangle blanc. Presque infini. Les premiers rayons du soleil faisaient voir toute l’étendue du manteau neigeux qui habillait les toits du quartier tranquille.
Aussi, il faut avouer que j’étais plus que gavée. Si je m’amusais à compter le nombre de fois que j’avais touché une bite cette nuit, je pourrais dénombrer sept instants uniques.
Le moment le plus troublant et angoissant fut la partie de jambes en l’air avec le père de Max... Rien que d’y penser, j’avais des frissons. D’ailleurs, rien que cet épisode ne pouvait plus me faire envisager un avenir quelconque avec Max. Vous imaginez les repas de famille si je rappliquais au prochain déjeuner dominical ?
Mais pour le reste des fornications ...