1. Occupation et conséquences


    Datte: 08/08/2018, Catégories: fhh, humilié(e), chantage, Oral double, Partouze / Groupe historique, Auteur: Bernard Nadette, Source: Revebebe

    ... Mesdemoiselles, je vous prie de bien vouloir m’excuser de vous avoir quitté si abruptement tout à l’heure, mais le devoir m’appelait.
    — Monseigneur, nous comprenons vos obligations, répond Catherine.
    — Mesdemoiselles, avant d’être de nouveau accaparé, je désirais vous remercier pour la défense que m’avez sans cesse apportée, malgré les inconvénients que cela vous occasionnait, avec les trois pestes que vous savez. Votre mérite en est d’autant plus grand que vous preniez ces risques non pour un prince, mais pour un pauvre d’esprit. Pour vous, je continuerais à être Louis. Quand nous nous rencontrerons.
    — Monseigneur ! Pardonnez-moi, répond Catherine, mais il serait malséant que nous ayons avec vous une telle familiarité. Que penseraient les gens qui en seraient témoin ?
    
    Le Prince reste un moment silencieux :
    
    — Catherine, vous avez raison, cela ne se peut… En public tout au moins. Je vous prie par contre de le faire s’il n’y en a pas.
    — Monsei…
    — Louis. Nous sommes seuls.
    — Louis. Il en sera fait selon votre désir. Nous sommes très honorées de la faveur que vous nous faites.
    — C’est bien peu de chose. Ce que je vous promets de plus tangible, c’est que votre mariage ne pourra se faire sans mon consentement, et je ne donnerai icelui que si cette union vous agrée. Je veux que vous puissiez convoler selon votre inclination, et lorsque ce moment arrivera, ce me serait une joie d’être votre témoin. De plus, sachez que je pourvoirai à votre dot, mais ne le répandez pas, ...
    ... cela pourrait attirer des gens cupides.
    — Mons… Euh ! Louis, nous vous remercions des bontés que vous avez pour nous. Ce que nous avons fait est normal et…
    — Normal, peut-être, mais j’en connais plus d’un qui s’en serait bien gardé.
    
    Le Dauphin va poursuivre, quand on frappe à la porte, il est appelé aux exigences de sa fonction.
    
    Joseph Malaveau remue ciel et terre pour retrouver sa femme Marion. Il n’arrive à rien. Par l’intermédiaire de Mathieu Lescot, qui a été choisi pour représenter les prisonniers, il a fait demander au gouverneur où est son épouse. Ce dernier se rendant compte que cette recherche n’est pas la priorité des officiers Canfrais, préfère répondre qu’il ne sait ce qu’elle est devenue, qu’il la croyait avec les siens et que si elle n’y est point, c’est qu’elle a dû s’échapper vers la campagne, sinon elle aurait pris contact avec les soldats, une fois la ville prise.
    
    De plus, il lui paraît judicieux de ne pas indisposer un personnage aussi puissant que Malcolm MacNamara. Après tout, si cette fille avait voulu retrouver ses compatriotes et son époux, elle se serait manifestée. Après cet échec, Joseph se rend chez Custer, mais le maître de céans étant parti, il n’y trouve que le portier, sa famille et deux valets. Ils n’ont plus vu Marion depuis que John Custer a quitté les lieux pour se rendre à la capitale, mais tous admettent volontiers la connaître. Ils passent toutefois sur l’intimité de cette connaissance, qu’ils ont activement participé au pécule ...
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