1. Occupation et conséquences


    Datte: 08/08/2018, Catégories: fhh, humilié(e), chantage, Oral double, Partouze / Groupe historique, Auteur: Bernard Nadette, Source: Revebebe

    ... et se rend à l’endroit indiqué. Quand elle arrive, son mari est tranquillement assis sur un fauteuil dans un uniforme impeccable. Cela la surprend, car les hommes qu’elle a vus arriver à la caserne avec le commandant Swordfish étaient noircis de poudre et débraillés. Il l’accueille sèchement :
    
    — Tu as pris ton temps. J’aurais pu être découvert dix fois avant que tu ne te décides à venir.
    — J’ai préféré attendre qu’il y ait moins d’allées et venues dans la caserne.
    — Tu as toujours de bonnes excuses.
    
    Il arrache les vêtements des mains de sa femme et se change.
    
    — As-tu au moins pensé à apporter quelque chose à manger ?
    — Non
    — Ma pauvre fille, tu es incapable de penser. Tiens, ça te mettra du plomb dans la cervelle.
    
    Ce disant, il lui allonge une claque à lui dévisser la tête. Elle recule les larmes aux yeux en se tenant la joue, tandis qu’il se prépare à lui dispenser une seconde.
    
    — Ne me touche pas !
    — Tu me donnes des ordres maintenant, espèce de pitoyable femelle.
    — Lâche ! Ne me touche pas. C’est plus facile de battre une femme que d’affronter les Canfrais. Toi qui as préféré laisser tes hommes et te cacher que de combattre.
    
    Ces paroles rendent l’officier furieux. Il se rue vers sa femme qui a mis un tas de paille entre eux. Elle se sauve en tournant autour.
    
    — Tu ne m’échapperas pas, espèce de garce.
    
    Ce jeu du chat et de la souris dure quelques dizaines de secondes avant qu’Audrey ne trébuche et tombe. Son mari avec un rictus mauvais se ...
    ... précipite, pour venir s’embrocher sur son propre sabre près duquel la jeune femme a chu. Dans un réflexe, elle s’en est emparé et l’a pointé vers son époux. Celui-ci tout à sa fureur n’a pu freiner, ni éviter la lame. Un immense étonnement se peint sur son visage. Il regarde incrédule l’acier qui le transperce. Il va pour parler, mais c’est du sang qui sort de ses lèvres. Une de ses jambes fléchit et lentement il s’écroule sur le sol. Il a quelques soubresauts, ses yeux deviennent vitreux et il meurt. Audrey regarde le corps, abasourdie. Elle retient un cri et affolée s’enfuit.
    
    Elle rentre à la caserne, l’air quelque peu égaré. Elle passe non loin de Patricia sans la voir. Cette dernière regarde celle qui est devenue son amie, surprise et inquiète de son allure. Elle hésite quelques secondes et se décide à la suivre. Quand elle frappe à la porte, elle n’obtient nulle réponse. Elle entre. Personne dans la pièce. Elle appelle. Silence. Elle poursuit vers le reste de l’appartement. Elle finit par trouver Audrey, tremblante, recroquevillée dans un coin de sa chambre. Quand elle voit Patricia, la maintenant veuve entonne comme une mélopée :
    
    — Il est mort… Je l’ai tué ! Je l’ai tué ! Je l’ai tué…
    
    La femme du commandant met du temps à calmer son amie et à lui arracher un récit à peu près cohérent des événements. Elle tente de la rassurer en lui disant que c’est un accident et même de la légitime défense, mais qu’il serait quand même préférable qu’elle ne soit mêlée à cela. Elle ...
«1234...23»