1. Occupation et conséquences


    Datte: 08/08/2018, Catégories: fhh, humilié(e), chantage, Oral double, Partouze / Groupe historique, Auteur: Bernard Nadette, Source: Revebebe

    ... que la jeune femme rapportait au couvent et qu’ils appréciaient fort la conscience qu’elle mettait à leur vider les burnes. Joseph se rend aussi dans les différents bordels du port, car il avait, jusqu’à l’arrivée des soldats, fini par se persuader que Marion avait trouvé, malgré ses protestations, un moyen de poursuivre la lucrative activité amorcée chez Custer. Au fur et à mesure des échecs dans ses recherches, son exaspération augmente. Il se promet de faire payer à cette garce sa fugue, cela tourne à l’obsession. Quand un soir il apprend que tout le monde doit être embarqué le surlendemain au plus tard, il devient littéralement fou de rage. Il arpente la ville fiévreusement accompagné de deux amis.
    
    Quand, miracle, au détour d’une rue, il aperçoit la silhouette de la traîtresse. Il se rue bousculant tout et tous. Il lui saute sur le dos, la renverse et se met à la frapper et marteler sa tête sur le pavé en l’injuriant. Des passants et ses compagnons l’éloignent péniblement de sa victime qui reste gisant sur le sol. Il se dégage et sort un couteau dont il menace les gens qui le retenaient. Le tumulte attire une patrouille. Les soldats en arrivant voient un homme armé d’un couteau, gesticulant et tenant des propos confus venir vers eux. L’individu n’obéit pas à l’injonction de s’arrêter et continue d’avancer. Un des soldats prend peur, épaule et tire. Joseph reçoit la balle en pleine poitrine. Ses yeux se remplissent d’étonnement et il bascule en arrière… mort. Il ...
    ... s’ensuit une grande agitation et une non moins grande explication entre les soldats, les témoins et les deux amis de Joseph qui expliquent que ce dernier cherchait sa femme qui avait disparu, qu’il venait de la retrouver et lui administrait la correction qu’elle méritait. Le problème, c’est que la jeune femme que l’on relève n’est pas Marion. Il faut la calmer, de même que son mari qui, averti par des voisins, arrive en courant. Le tumulte dure plus d’une heure, avant que les esprits se calment, que la foule se disperse et que le corps ne soit emporté.
    
    Un des membres de cette foule a été particulièrement intéressé. Les nouvelles qu’il rapporte chez lui font sensation. De fait, quand Malcolm MacNamara narre à Marion ce qu’il a vu et entendu, celle-ci reste un moment interdite puis les larmes se mettent à ruisseler sur ses joues. Elle murmure :
    
    — Pauvre Joseph ! Il ne méritait pas de finir comme ça. Vous savez avant la guerre, c’était un brave garçon travailleur. Il ne buvait pas, ne jouait pas, ne courait pas les filles. Il avait de l’ambition. Il voulait devenir maître tisserand. Il avait de petites attentions pour moi. Il me ramenait de temps en temps un petit bouquet de fleurs ou une douceur. Quand je lui ai dit que Custer m’avait proposé de l’argent pour coucher avec lui, il a parlé d’aller lui casser la figure. J’ai dû le retenir. C’est moi qui ai dû en reparler et nous nous sommes monté la tête avec cet or qui allait nous permettre d’améliorer notre vie à notre retour au ...
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