Occupation et conséquences
Datte: 08/08/2018,
Catégories:
fhh,
humilié(e),
chantage,
Oral
double,
Partouze / Groupe
historique,
Auteur: Bernard Nadette, Source: Revebebe
... essaie de retenir ses larmes, mais ne le peut. Elle voudrait se sauver, cependant elle reste sans bouger, comme hypnotisée. Il lui essuie les yeux de son mouchoir et lui caresse la joue. De sentir sa main sur sa peau la remue au tréfonds d’elle-même. Elle se sent fondre et sanglote de plus belle. Sa tête se retrouve contre l’épaule du géant. Il lui passe doucement la main dans les cheveux. Les larmes inondent sa chemise. Il murmure :
— C’est à ce point, fillette ?
Elle ne saisit pas ce qu’il veut dire. Elle se laisse aller contre lui l’esprit en ébullition, incapable de penser, pleurant toujours d’abondance. Il lui masse la nuque et lui dit :
— Ta vie n’est pas finie. Tu sais, un mariage peut être déclaré nul.
Entre deux sanglots, elle parvient à dire
— Il ne faut pas rêver, quelqu’un comme moi n’obtiendra pas cela.
— Il ne faut jurer de rien.
La porte s’ouvre sur Janet. Elle est surprise par le spectacle de Marion pleurant dans les bras de son oncle. Soudain, elle réalise que Marion est Canfraise, que les Canfrais occupent la ville et qu’elle va retourner avec ses compatriotes. Avec une pointe de chagrin dans la voix, elle dit :
— Marion s’en va. Elle retourne en Canfre.
C’est Marion, à qui l’irruption de son amie redonne un peu de sang-froid, qui répond :
— Non. Ton oncle me l’a proposé, mais j’ai choisi de demeurer avec vous et de vous suivre en Essoce.
— Oh ! Tu restes avec nous ! Que je suis contente.
Ce disant, elle se jette dans les ...
... bras de Marion, tout sourire. Les effusions terminées, elle demande à son oncle :
— Quand rentrons-nous ?
— Dès que ce sera faisable. Mes affaires sont maintenant en ordre, mais pour l’instant ce n’est pas possible de quitter la ville. Les troupes canfraises en interdisent toute sortie.
— — Jusqu’à quand resteront-ils ?
— Je ne sais. Il y a deux possibilités. La première, cette attaque est un coup de main d’envergure, mais un coup de main. En ce cas, ils ne vont rester que quelques jours. Ils rembarqueront avant que les troupes glaisanes n’arrivent en nombre et que la flotte ne survienne. La seconde, ce port doit leur servir de tête de pont pour des opérations plus importantes. En ce cas, cela peut durer fort longtemps. Nous ne pouvons qu’attendre. Allons souper, nous verrons bien de quoi demain sera fait.
Surprises et décisions
Quand le soir tombe, deux colonnes de soldats approchent de la ville. La première est celle qui a délivré Catherine, Marie-Thérèse, Louise, Antoinette-Marie et Louis et qui ramène aussi les pensionnaires de Madame Lincoln. La seconde, forte d’un millier d’hommes avait été détachée pour effectuer un raid sur un arsenal et une fonderie distants de deux lieues. L’opération s’était déroulée sans anicroche. La cinquantaine d’hommes assurant la garde ayant eu la sagesse de prendre la poudre d’escampette en voyant la disproportion des forces. Des milliers de fusils, une vingtaine de canons et une grande quantité de poudre furent saisis. La chance ...