Occupation et conséquences
Datte: 08/08/2018,
Catégories:
fhh,
humilié(e),
chantage,
Oral
double,
Partouze / Groupe
historique,
Auteur: Bernard Nadette, Source: Revebebe
... fillette ? Ne veux-tu pas réfléchir encore un peu ?
— Non ma décision est prise. Je préfère mille fois être à votre service que d’être la putain de mon mari. De plus, je regretterais de quitter Janet. Malgré notre différence de condition, quand je suis avec elle je me sens comme quand j’étais avec ma jeune sœur qui est morte. Et puis je… je me réjouis que vous acceptiez de me garder auprès de vous.
Pour dire vrai, Janet et l’attitude de Joseph ne sont pas les uniques, ni même les principales raisons du désir de Marion de ne pas retourner en Canfre. Depuis qu’elle a vu Malcolm pour la première fois et malgré les circonstances particulières de cette rencontre, elle s’est sentie attirée par cet homme. Depuis qu’elle vit sous son toit, elle en est devenue amoureuse et même si c’est sans espoir, elle ne peut supporter l’idée de ne plus le côtoyer. Il y a en lui de la bonté, sans condescendance, malgré son statut social. Quand elle voit comment elle est traitée, elle, une femme du petit peuple, qu’il a vue se prostituer, comment il a accepté qu’elle devienne la confidente, l’amie de sa nièce et bénéficie de la même éducation. De plus ce n’est pas qu’avec elle qu’il se conduit ainsi. Par exemple, elle l’a vu veiller personnellement sur une durée de plusieurs jours un domestique atteint des fièvres, le faisant manger et aidant à le laver. Malcolm enchaîne :
— As-tu pensé aux enfants ?
— Aux enfants ?
— Oui, à ceux que tu désires tant et pour lesquels tu voulais donner une ...
... vie meilleure.
Marion se rembrunit :
— Oh oui, j’y songe. C’est mon regret, mais si ce n’est avec l’homme que j’aime, je préfère ne pas en avoir. J’ai aimé Joseph. Ce n’était peut-être pas la grande passion, mais je l’aimais et il a tout détruit. Il n’évoque même plus la possibilité d’en avoir. D’ailleurs que leur proposerait-il : une mère faisant le tapin et un père jouant les souteneurs, car il n’envisage plus de travailler. Au demeurant, serait-ce ses enfants ou bien ceux de clients ? Me laisserait-il les garder ? Parce que pendant plusieurs mois je serais moins performante.
— Je crois que tu seras une bonne mère quand tu auras des enfants.
Marion ne dit rien, mais sa mine de chien battu parle pour elle.
— Tu as l’air de douter. Mais je t’assure, tu seras une bonne mère
— Pour le savoir, il faudrait que j’aie des enfants et pour en avoir il faut être deux.
— Ne t’inquiète pas cela viendra. Tu trouveras ce deuxième.
— De toute manière, je suis mariée. Même si j’aime quelqu’un que pourrais-je proposer à cet homme, de lui donner des bâtards. Et vous savez que je… enfin ce que j’ai fait pour de l’argent. Imaginez qu’un jour il rencontre des hommes qui m’ont possédée. Que se passera-t-il à ce moment-là ? Je ne peux vous… euh… lui faire ça.
Marion, sentant ses yeux piquer, baisse la tête et se détourne pour sortir, mais une main à la fois délicate et ferme la retient par le bras. Il lui relève le menton. De le voir lui sourire, lui est trop douloureux. Elle ...