Occupation et conséquences
Datte: 08/08/2018,
Catégories:
fhh,
humilié(e),
chantage,
Oral
double,
Partouze / Groupe
historique,
Auteur: Bernard Nadette, Source: Revebebe
... laisser passer. Celui-ci reprend :
— Ce qui me rassurerait, c’est d’être sûr que tu ne sois pas tentée.
— Comment ?
— Eh bien, si tu as eu ton comptant avant de voir ton mari, il n’y aura plus de risques.
— Si j’ai eu mon comptant ?
— Si tes ardeurs ont été calmées avant de retrouver ton mari. Il n’y aura plus de problèmes. Lucien et moi nous sommes galants et prêts à nous dévouer pour que tu puisses faire tes adieux en toute sérénité.
Patricia comprend brusquement de quoi il est question :
— C’est hors de question, mais je peux vous donner de l’argent.
Le sergent est un moment alléché, mais il vient de gagner une somme rondelette aux cartes et il est pour l’heure plus séduit par les appas de la dame que par quelques pièces :
— Tu essaies de nous corrompre. Tu aggraves ton cas. C’est toi qui vois. Nous sommes disposés à t’aider, mais si tu ne veux pas… Allons voir le lieutenant. Lui, il n’est pas comme nous. Il est règlement, règlement. Il est capable de te considérer comme une putain, histoire de décourager d’autres femmes aimantes de t’imiter.
Patricia sait ce qui attend les filles qui se font prendre à racoler des soldats. L’avis a été affiché et proclamé. Elles sont promenées nues de par la ville, avant de recevoir dix coups de cravache sur les fesses sur une estrade élevée sur la place du marché. Déjà deux ou trois malheureuses ont eu droit à ce traitement. Elle n’ose imaginer son humiliation en pareil cas. Heureusement, elle sait que cela ne ...
... peut lui arriver. Il lui suffit de se nommer, mais cela ruinerait toute possibilité d’embarquement. Cela, elle ne peut y songer sans avoir le cœur serré. Presque malgré elle, la comtesse lance :
— Attendez ! Nous allons discuter.
— Ha ! J’ignorais que l’on appelait ça « discuter » par ici. Lucien, ferme la porte et mets la barre pour que nous puissions « discuter » tranquillement avec la dame.
Patricia va de nouveau crier non, mais aucun son ne sort de sa gorge. Elle se laisse entraîner par le sergent pendant que Lucien clôt la porte. Elle est incapable de pensées cohérentes. D’un côté, son éducation, sa manière de vivre, de penser, s’insurgent contre la bassesse de ce qu’on l’on attend d’elle. De l’autre tout son être se révolte à l’idée d’être séparée pour des mois peut-être des années d’Ian. Incapable de se choisir, son esprit se bloque, la laissant sans réaction. Cela passe auprès des deux hommes pour de l’acquiescement.In fine cela finit par l’être, par défaut en quelque sorte, à moins que ce ne soit son inconscient qui s’exprime.
Son corsage a déjà abandonné ses épaules, ce qui n’a guère été difficile, vu qu’il n’était plus attaché, elle frissonne. Malgré cela elle les laisse continuer. Après tout, les choses étant arrivées où elles sont, autant poursuivre et dans la foulée elle se dit qu’il vaut mieux qu’elle participe. Les choses dureront ainsi certainement moins longtemps. Elle les aide à retirer sa jupe et s’agenouille. La jusque-là réservée et très fidèle ...