1. Toute ma vie j'ai rêvé


    Datte: 23/12/2021, Catégories: f, fh, ff, fff, hplusag, jeunes, asie, Inceste / Tabou nympho, bizarre, amour, fsoumise, fdomine, vengeance, dispute, cérébral, revede, miroir, Masturbation fdanus, fsodo, jouet, sm, attache, BDSM / Fétichisme fouetfesse, policier, lesbos, Auteur: Calpurnia, Source: Revebebe

    ... et s’est lui-même passé le nœud coulant autour du cou, bien ajusté, bien docilement. Je lui ai attaché les mains derrière son dos avec des menottes en prenant garde à ne pas toucher sa peau pour éviter de laisser des traces d’ADN. À ce moment, j’ai remarqué les empreintes du fouet sur son dos, dont certaines étaient récentes. Il était épilé avec soin et avait le gland transpercé d’un bijou d’argent, un Prince Albert, ainsi qu’un plug anal. Il s’attendait à ce que je le suce pendant que la lente pendaison priverait progressivement son cerveau d’oxygène, jusqu’à l’extase finale. Mais je ne l’ai même pas touché : en fait de fellation, j’ai donné un coup de pied dans la chaise, et ses pieds ont désespérément fouetté l’air jusqu’à s’immobiliser. La mort est survenue après quelques minutes d’agonie, et ne l’a pas privé de sa belle érection. Comme Pierre, cinq ans plus tôt. Il a éjaculé juste au moment de succomber, et la semence est tombée en pluie sur la moquette, goutte à goutte, alors que le corps se balançait encore, de plus en plus lentement. C’était la réalisation de son fantasme le plus puissant. Peut-être a-t-il cru, jusqu’à la fin, qu’il ne s’agissait que d’une séance de domination plus poussée que d’habitude, et qu’il allait s’en sortir ?
    
    Jean assistait à la scène sans intervenir. Pourquoi m’a-t-elle payée si cher pour faire en sa présence ce qu’elle aurait pu aisément faire elle-même ? L’interdit du geste, certainement, accompagné d’un zeste de lâcheté. Facile et ...
    ... difficile à la fois… Suis-je donc un monstre pour oser franchir le pas, alors que les autres femmes restent sagement derrière la ligne rouge que la société leur a tracée ? Tu ne tueras point, rappelait la Bible ouverte sur la table de chevet (Exode, chapitre 20, verset 13), ouverte sur cette page par Jean qui avait le sens du détail.
    
    Depuis la mort de Pierre, j’ai pris l’habitude d’éviter les miroirs, surtout la nuit. J’en ai peur. Même de mon reflet dans les vitrines, sur les pare-brise des voitures en stationnement. Dans les salles de bains des hôtels, je les recouvrais systématiquement de papier journal avant de prendre ma douche.
    
    Devant le cadavre, nous nous sommes masturbées ensemble, couchées sur le lit, sur le dos, les jambes repliées, en nous tentant par la main. J’aimais son odeur naturelle de transpiration. Je chantonnais en français :
    
    Ça fait un vide à la maison et zon zon zon
    
    Jean s’en est étonnée ; elle m’a demandé de lui traduire les paroles dans sa langue, et nous avons ri ensemble, très longtemps. Nous étions toutes les deux ivres sans avoir rien bu. Peu avant l’aube, elle m’a donné mon argent sous la forme d’un sac de billets, et j’ai pris le premier avion pour Paris sans même passer récupérer mes affaires. Dans la nuit, la vénéneuse Jean m’avait chuchoté au creux de l’oreille, tout en glissant perversement une main dans ma culotte :ma chérie, reste encore un peu avec moi, j’ai envie de toi, de ta chatte avec un si joli buisson, de tes seins, de ton ...
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