Toute ma vie j'ai rêvé
Datte: 23/12/2021,
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Auteur: Calpurnia, Source: Revebebe
... ventre, de tes cuisses. Je ne suis pas assez belle pour toi ? Elle m’a proposé de l’accompagner dans son jet privé sur une île secrète du Pacifique, le site d’un bordel lesbien dont elle était la maquerelle, où l’on vivait nue en permanence sous le soleil tropical, en compagnie de jeunes filles très belles que l’on pouvait consommer à volonté. J’aurais pu rester là aussi longtemps que je voudrais. Le paradis, moi qui méritais deux fois l’enfer ? Non, j’ai décliné. Elle aurait surtout profité du voyage pour se débarrasser de moi, témoin gênant, en me donnant à manger aux requins, après m’avoir poussée hors de l’avion…
Ce qui m’a le plus excitée, en dehors des attitudes lascives de Jean, c’était le fait que je risquais la peine de mort pour cet assassinat. Singapour ne plaisante pas avec les tueuses. On y exécute par pendaison. Plus de quarante personnes croupissent dans le couloir de la mort de la cité-État, d’après Amnesty International. Pourquoi pas moi ? Aurais-je l’hypocrisie de pleurer au cours mon exécution, après avoir pris la vie de deux hommes ? Cette idée m’a tenue éveillée pendant tout le vol, ou plutôt dans un rêve à demi conscient au cours duquel des gardiennes lesbiennes, après m’avoir infligé quelques tourments très impudiques durant toute ma détention, me passaient la corde au cou pour un gibet plus érotique que létal, devant un parterre de spectateurs parmi lesquels se trouvaient Pierre, Oliver, Jean, Léa, mes parents, mes frères et sœurs… sans oublier le ...
... docteur Charlie Rebelle, chargé de constater mon décès.
* * *
Nous sommes toutes les trois étendues sur le vieux canapé rempli de poussière, en face d’une bienfaisante flambée dans la cheminée, et la chaleur est si bienfaisante que nous nous effeuillons progressivement pendant mon récit, jusqu’à la nudité complète de chacune, distillant quelques caresses distraites sur un pied ou un sein. Il me semble revoir les scènes que je décris, avec un mélange d’excitation et d’horreur pour mon passé sanglant. Les deux filles, suspendues à mes lèvres, ne disent pas un mot.
— Voici l’histoire, finis-je par conclure. Faites-en ce que vous voulez. Vous pouvez même me dénoncer aux flics, si ça vous chante.
— Pousser la porte des gendarmes sans y être contrainte, moi, proteste Iris ? Jamais, plutôt crever !
Pourtant, le lendemain matin, les gendarmes viennent me chercher et me passent les menottes dans le dos ; celles-ci me font penser aux entraves dont je me suis servie avec Oliver. Je suis priée de m’asseoir sur une chaise, en face d’un bureau. La personne qui m’interroge est une femme, une adjudante prénommée Laure. Je la trouve jolie, même sanglée dans un uniforme. Elle doit avoir quarante ans, porte une alliance et une photo de ses enfants est encadrée sur son bureau.
Sans perdre de temps en présentations, elle me résume l’histoire que j’ai racontée la veille devant la cheminée. Pas de doute : Iris m’a dénoncée, mot pour mot, et son témoignage a été fidèle. Je ne vois pas ...