Toute ma vie j'ai rêvé
Datte: 23/12/2021,
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Inceste / Tabou
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BDSM / Fétichisme
fouetfesse,
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lesbos,
Auteur: Calpurnia, Source: Revebebe
... tête est renversée, étendue sur le dos, cambrée, les cuisses ouvertes à la caresse linguale. Ma première pensée : elles sont ravissantes. La seconde est bien trop occupée pour remarquer ma présence. Pas l’autre… nos regards se croisent et se soutiennent, ce qui ne semble pas perturber la belle ni la priver de son orgasme clitoridien. La scène provoque en moi un spasme au bas-ventre. Mon Dieu, je crois reconnaître Léa. Impossible ! Léa est morte. Cette fille est toute jeune. Mais la ressemblance est frappante.
Je pose mon sac dans une chambre voisine, puis je descends dans la cuisine y établir l’inventaire de ce qu’il me faudra acquérir rapidement pour être en mesure de subsister ici. L’essentiel y est : une casserole, une poêle. Une souris tout apeurée se réfugie dans un trou. Un paquet entamé de spaghettis, de quoi se nourrir pour les deux jouvencelles qui ont élu domicile ici. Une cafetière au bocal ébréché, du café robusta : je m’en prépare un sur le camping-gaz, très fort, que je bois d’un trait, brûlant, accoudée sur un coin de la table, sans ôter mon imperméable. Cette pause bienfaisante apaise mes idées aussi noires que le breuvage.
Les deux filles débarquent dans la cuisine. Pas discrètes : je les entends venir de loin, leurs nudités à peine couvertes de peignoirs de bain défraîchis. Elles croient sans doute que je viens squatter, comme elles. Je leur annonce la couleur :
— Cette maison est à moi.
Cette assertion provoque leur hilarité.
— Vous voulez ...
... voir le titre de propriété ?
— Pas la peine, on vous croit, dit la blonde. On fait nos bagages, et on va voir ailleurs ?
— Y’a pas le feu. Il commence à faire nuit, vous n’allez pas dormir dehors. Moi, c’est Sylvine.
— Lilas, dit la brune. Ma copine, c’est Iris. Votre kif, c’est jouer les voyeuses ? Ça vous excite ?
— Assez, oui, quand l’occasion se présente.
— Vous venez d’où, demande Iris ?
— De nulle part. Jusqu’ici, je n’avais pas d’attache.
— Vous avez l’air d’une citadine. Ambert, ça va vous changer.
— Sans doute. On peut se dire tu.
— Pourquoi vous avez acheté une baraque pareille, demande Lilas ?
— Je ne l’ai pas payée. Je viens d’en hériter. Bon, si on allait manger un morceau au café d’en face ? J’ai la dalle.
— On n’a pas de fric.
— Je vous invite.
— Alors, ça ne se refuse pas, dit Iris tandis que Lilas me regarde pensivement.
De retour dans la maison après avoir défait et refait le monde jusqu’à la fermeture, je me choisis une chambre et souhaite bonne nuit à mes deux invitées. Le sommeil tarde à venir. Je décide de laisser ce couple de vagabondes habiter chez moi aussi longtemps qu’elles le voudront. De toute manière, l’endroit est largement assez vaste pour trois. Je dispose d’un pécule pour entamer les travaux de rénovation, mais je ne veux pas moderniser tout de suite cette maison. Tant pis pour l’inconfort et la vétusté.
Iris et Lilas ne sont pas trop pudiques. Sans que nous ayons à l’évoquer explicitement, c’est notre contrat : elles peuvent ...