Vengeances
Datte: 22/12/2021,
Catégories:
fh,
extracon,
vengeance,
jalousie,
Oral
pénétratio,
historique,
historiqu,
Auteur: Bernard Nadette, Source: Revebebe
... amène près de la table où est installé le lieutenant. Elle détache discrètement tous les chevaux qu’elle aperçoit à proximité et sabote les sangles de selle.
Cela fait elle s’approche de l’officier en annonçant un pli pour lui. Quand il l’ouvre, il peut lire : « souvenez-vous de Dorbauxe ». Surpris, il demande :
— Qu’est-ce que cela signifie ? Qui vous a donné cette lettre ?
— Personne. Vous avez assassiné mon père pour assouvir vos bas instincts. Maintenant vous payez !
Le lieutenant reste un moment interdit, quand il songe à réagir, il est trop tard. En prononçant les derniers mots, elle tire à travers son sac en visant le bas-ventre qui devient une bouillie sanglante.
Un officier qui vient de s’installer pour boire se lève pour l’attraper. Elle jette son arme. L’homme l’esquive, mais trébuche et tombe. Deux soldats essaient de l’arrêter. Elle les abat avec ses pistolets. Une détonation. Elle ressent une douleur au bras. Cela ne l’empêche pas de sauter en selle, d’abattre un autre soldat et d’enlever son cheval. La route est dégagée devant elle, mais elle prend quelques secondes pour disperser au passage les chevaux. Cela lui est presque fatal. D’autres soldats font feu. Une balle fait choir son tricorne, une autre lui érafle la tempe, une troisième l’atteint au flanc, mais elle reste en selle et file.
Au camp, c’est le branle-bas. On essaie de récupérer les chevaux. Quand quelques-uns sont rattrapés et que les cavaliers montent, c’est pour tomber avec leur ...
... selle. Le colonel qui avait chu s’est relevé. Voyant la pagaille, va derrière la tente et prend son cheval avec lequel il vient de faire une petite promenade et se lance à la poursuite du fugitif. Certes sa monture revient de promenade, mais icelle a été courte et il ne l’a pas poussée. De plus, c’est une bête magnifique, cadeau de Sa Majesté, largement supérieur à celle aux trousses de laquelle il est. Un autre facteur entre en compte, il est beaucoup plus lourd que l’autre cavalier. La poursuite dure presque trois lieues, durant lesquelles certes il gagne du terrain, mais ne rattrape pas le fugitif. Son cheval marque des signes d’épuisement. L’autre qui ne vaut pas mieux trébuche et son cavalier est projeté.
Catherine reste un moment sonnée. Elle reprend ses esprits et voit un glaisan arriver. Elle se redresse péniblement pour essayer d’attraper son dernier pistolet suspendu à l’arçon de la selle, mais l’autre arrive faisant s’éloigner le cheval. Samuel comte de Calbray descend de sa monture écumante. Ses blessures pas complètement guéries lui ont rendu la chevauchée moult éprouvante. Il tire son épée. Catherine prend un poignard pour engager le combat. Ses forces la trahissent, elle met genou en terre, mais toujours pointant son arme.
Samuel trouve indigne d’occire ce garçon qu’il voit sanglant de ses multiples blessures. Il se demande comment il a pu tenir aussi longtemps sur son cheval. Il ne peut s’empêcher une certaine admiration pour lui. Car il lui a fallu du ...