1. Vengeances


    Datte: 22/12/2021, Catégories: fh, extracon, vengeance, jalousie, Oral pénétratio, historique, historiqu, Auteur: Bernard Nadette, Source: Revebebe

    ... voulait se venger. Elle a choisi cette solution, car elle ne pouvait les occire un par un. Le risque aurait été trop grand qu’elle ne puisse arriver au terme de la mission qu’elle s’était fixée. Attirer les hommes hors du camp était aisé, mais de ne pas les voir revenir aurait fini par paraître bizarre et même suspect. Le lien avec elle risquait d’être rapidement établi. Trop aléatoire.
    
    Elle n’avait pas eu trop de difficulté à réaliser la chose. Les hommes étaient habitués à la voir traîner. Après son exhibition de pipes à la chaîne, sa qualité de meretris* était établie. Elle s’était résignée pour conserver sa couverture à continuer de sucer les soldats, mais avait Dieu merci réussit à éviter tout autre commerce avec iceux. Elle y avait gagné le surnom de Chrysostome, donné par un officier, comme Jean l’archevêque de Constantinople. Mais pas pour les mêmes raisons, car si le Saint-Père de l’Église avait gagné ce surnom qui littéralement veut dire « à la bouche d’or » c’était lui en raison de son éloquence.
    
    Quand la troupe était partie, elle avait revêtu un uniforme, qu’elle avait dérobé et tenait en réserve, s’était affublée d’un bandage qu’elle avait taché de sang de poulet. La blessure justifiant sa présence au camp. Elle avait participé au dressage des feux et avait piégé celui autour duquel, elle avait repéré que devaient se réunir ses bourreaux et assassins de son père. Tous doivent être morts ou grièvement blessés.
    
    Il n’en reste plus qu’un : le lieutenant, ...
    ... mais lui, elle veut qu’il sache pourquoi il meurt et si possible que ce soit lentement, car, lui, commandait. Il est donc deux fois plus coupable que tous les autres. En plus c’est lui qui a porté le premier coup à son père. Peu lui importe les risques dès l’instant qu’elle arrive à ses fins.
    
    Cela ne l’empêche pas de préparer soigneusement son plan d’action pour avoir une chance de s’échapper. Elle repère soigneusement l’endroit du cantonnement de l’homme. La chance est avec elle, icelui est à l’extrémité du camp. Contrairement à nombre d’autres officiers, il ne demeure pas avec ses hommes, enfin ceux qui lui restent. Cherchant à se faire bien voir, il se rapproche le plus possible de l’état-major. Pour cela il rend de menus services aux officiers supérieurs.
    
    Catherine attend un jour favorable, qui tarde à venir. Cela l’oblige à sucer un certain nombre de queues supplémentaires, mais au point où elle est, ce ne sont pas quelques-unes de plus qui font la différence.
    
    Ce qu’elle attend c’est un moment où les officiers supérieurs s’éloigneront et que le lieutenant restera sur place. Il y aura en conséquence beaucoup moins de monde alentour. Quand le jour arrive enfin, elle revêt un uniforme, prépare plusieurs pistolets. Elle dissimule deux petits à l’intérieur de sa veste et un grand dans une besace. Ce dernier est chargé à grenaille et a le canon légèrement évasé. Elle l’a choisi pour que la charge se disperse. Elle suspend les deux derniers aux arçons du cheval qu’elle ...
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