Vengeances
Datte: 22/12/2021,
Catégories:
fh,
extracon,
vengeance,
jalousie,
Oral
pénétratio,
historique,
historiqu,
Auteur: Bernard Nadette, Source: Revebebe
... elle apprécie. Bientôt sa réputation de croqueuse de bites s’établit, son ardeur à baiser notoire, aussi les soupirants se pressent, espérant profiter de ses bontés.
Ces moments d’abandon, lui permettent de se constituer un pécule qui croît promptement. En effet outre les écus qu’elle accepte, après s’être fait un prier et pour ne pas désobliger ces messieurs, elle met également de l’argent de côté en économisant sur ses toilettes et colifichets, puisque ceux-ci lui sont offerts. En bonne fille de commerçant avisée, elle place ce magot, sans juger indispensable d’en informer son mari, qui ne se doute encore de rien. Aucune bonne âme ne l’a averti, les initiés se contentant de se gausser de ses cornes, lui qui se vante d’en faire porter à tant d’autres.
Il y a cependant une exception, un homme auquel elle accorde son attention sans en attendre rien d’autre que les plaisirs de coïter et du vendegement*. Il s’agit de Pierre, le mari de Suzette. L’idée lui en est venue, un jour en le regardant s’activer. Elle l’a trouvé joli garçon, avec de la grâce. Et puis ne serait-ce pas justice que, puisque le marquis baise sa femme, qu’il baise celle du marquis. À peine cette pensée lui vient-elle, qu’elle décide, sachant son mari absent, de passer à son exécution.
— Pierre, venez, s’il vous plaît
— Oui Madame.
— Aidez-moi à délasser mon surcot.
— Je vais appeler votre camériste.
— C’est inutile. Vous pouvez très bien le faire.
— Mais, Madame…
— Allez, cessezde ...
... discuter.
— Bien Madame.
Le valet, un peu mal à l’aise, obéit.
— Au corset maintenant.
Pierre hésite un court moment, mais bon si la marquise l’ordonne. Il s’exécute. Devant le valet médusé, Antoinette-Marie continue son effeuillage en sollicitant son aide. Quand elle se retrouve en simple jupon.
— Dites-moi Pierre, comment me trouvez-vous ?
— Co… Co… Comment je je… je trouve Madame ? bégaie le domestique.
— Oui. Me trouvez-vous jolie ?
— Oh ! Madame est très belle.
— Pierre je ne vous demande pas un compliment, mais de parler sincèrement. Attendez ! Il est vrai que vous ne pouvez entièrement en juger.
Elle retire son dernier vêtement et présente au valet interdit tant son côté pile que son côté face.
— Alors ?
— Madame est une fort jolie femme.
— N’ai-je pas les fesses un peu saillantes ? demande-t-elle en lui présentant
— Les fesses de Madame sont parfaites, répond-il ébaubi.
— Et mes seins sont-ils suffisamment fermes ? questionne-t-elle en lui prenant la main pour l’amener sur sa poitrine.
Pierre, de plus en plus troublé, rougit quand ses doigts se trouvent sur les appas de la marquise. Il reste paralysé.
— Tâtez donc, si vous voulez vous rendre compte.
— Bien Madame.
Il palpe et ce faisant ne peut empêcher une certaine raideur de lui venir.
— Eh bien, votre opinion !
— Il n’y a rien à redire quant à leur fermeté.
— Soyez franc. Y a-t-il quelque chose en moi de rebutant lorsque l’on me regarde ?
— Je puis rassurer Madame. Aucun défaut ...