1. Vengeances


    Datte: 22/12/2021, Catégories: fh, extracon, vengeance, jalousie, Oral pénétratio, historique, historiqu, Auteur: Bernard Nadette, Source: Revebebe

    ... pris l’air catastrophé en clamant que vous redoutiez des réactions extrêmes de votre époux. De Montval a proposé de compenser vos soi-disant pertes. Ensuite, pour le remercier de vous sauver de Dieu sait quoi, vous avez fini la nuit chez lui.
    — Oui da.
    — Et qu’a dit votre époux à votre retour ?
    — Il m’a demandé où j’étais et j’ai répondu, chez le Dauphin, puis avec vous et enfin aux jeux où j’ai aperçu Madame. Sur ce, je lui ai dit que j’étais lasse et suis partie me reposer sans plus m’en occuper.
    — Je n’aurais jamais imaginé que vous puissiez faire cela, ni même y songer. Sans vouloir me montrer indiscrète hors votre vengeance que vous a rapporté votre nuit ?
    — Pas loin d’une centaine d’écus, et bien du plaisir, Monsieur de Montval m’a bien foutue.
    — Et si le marquis l’apprend ?
    — Eh bien nous nous expliquerons. De toute manière il faudra le faire et je ne manquerais pas de lui rappeler que je peux faire des marquis sans lui, mais qu’il ne peut en faire sans moi ! (1) Mais il n’y pas urgence, avant cela je veux profiter de ces libertés qu’il s’est octroyées. Ainsi je serais plus encline à lui pardonner ses trahisons.
    
    Les trois jeunes femmes ne reconnaissent plus leur amie, mais sont ravies de lui découvrir plus de caractère qu’elles ne lui en supposaient.
    
    Le lendemain Catherine ne retrouve pas ses amis. Elle accompagne son « prisonnier » rencontrer Germain Pichault de La Martinière un chirurgien pour lequel Monsieur Répa lui a donné une lettre ...
    ... d’introduction.
    
    Quand ces messieurs se mettent à parler ulcères, caries, fistules, hydrocèle et amputations, elle suit les trois filles de leur hôte qui connaissant la passion de leur père pour son métier préfèrent se retirer, ayant trop ouï ce genre de discussion. De plus elles ont hâte de pouvoir parler avec celle qui est l’objet de toutes les conversations. Pressée de questions elle fait le récit de ses aventures que bien évidemment, elle édulcore. Elle ne juge pas utile de parler de son viol, ni de la manière dont elle a usé pour ne pas éveiller les soupçons au camp glaisan. Après avoir parlé de l’exaltation durant l’action, elle parle aussi de la peur, du sang, des cris, de la mort que l’on donne ou que l’on peut recevoir, des images qui reviennent à votre esprit, comme celle de ce jeune glaisan dont la tête a littéralement explosé sous son coup de sabre. Elle conclut en disant que « C’est une bonne chose que la guerre soit aussi horrible, sinon nous pourrions nous mettre à l’aimer » (2).
    
    Tant le glaisan que Catherine sont si pris par leur causerie qu’ils ne voient pas le temps s’écouler. Aussi l’heure de passer à table venant, sont-ils retenus à souper. La conversation se fait plus mondaine, mais le repas touchant à sa fin, la cadette demande :
    
    — Est-il vrai que vous ayez été blessée ?
    — Oui plusieurs fois. La première durant la charge. Une balle m’a effleuré le bras et j’ai reçu un coup de baïonnette à la cuisse et ensuite en m’échappant du camp glaisan. J’ai été atteinte ...
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