Vengeances
Datte: 22/12/2021,
Catégories:
fh,
extracon,
vengeance,
jalousie,
Oral
pénétratio,
historique,
historiqu,
Auteur: Bernard Nadette, Source: Revebebe
... recherchais. J’ai terminé l’homme que j’avais en bouche et ai mis fin à la représentation. J’ai suivi le soudard et ai ainsi pu repérer l’endroit où ils étaient cantonnés. Il m’a fallu ensuite attendre le moment favorable pour mettre le plan que j’avais imaginé à exécution.
— Quel était-il ? s’enquiert le Prince.
— Les faire sauter.
— Les faire sauter !
— Mais comment ? s’exclame Marie-Thérèse.
Catherine expose ce qu’elle avait envisagé et comment elle l’a réalisé, jusqu’à son face à face avec le lieutenant, sa fuite et comment le colonel de Calbray l’a rattrapée et soignée.
— Nous connaissons la suite. Eh bien, vous avez force courage et détermination. Beaucoup plus que le commun conclut le Dauphin.
Et ses amies d’approuver ne pouvant cacher leur esmerveillance* et leur trouble au récit de Catherine. Le Prince doit quitter l’assemblée, appelé par le devoir. Les amies partent de leur côté et la conversation se poursuit chez Antoinette-Marie. Bien qu’elles en meurent d’envie, chacune se retient de poser d’autres questions sur ce qui s’est passé au camp après sa première prestation buccale. Catherine le devine :
— Je pense que vous brûlez de savoir, si pour pouvoir demeurer au camp glaisan, j’ai poursuivi en usant de la même couverture…
Elle laisse sa phrase en suspend un instant et voyant qu’aucune de ses compagnes ne proteste, elle enchaîne :
— Le premier pas étant fait, il était plus logique que je continue à me faire passer pour une puterelle, mais ...
... en pratiquant uniquement avec la bouche.
Voyant l’intérêt de ses auditrices, Catherine donne quelques détails un peu croustillants. Comme lorsqu’un soldat dans sa précipitation à sortir son matériel s’était coincé icelui dans son ceinturon, et qu’il avait braillé comme un goret tandis qu’elle le dégageait de sa fâcheuse position ou quand un autre s’était répandu si vite qu’il s’en était trouvé tout penaud à l’hilarité de ses camarades. Elle termine en disant qu’elle avait gagné le surnom de Catherine Chrysostome.
Ne voulant pas être l’unique centre de la discussion, Catherine demande à la nouvelle épousée comment elle s’est retrouvée marquise. Inspirée par les propos un peu licencieux de Catherine, Antoinette-Marie n’hésite pas à conter par le menu comment son cher et tendre époux l’a conquise et les plaisirs qu’il lui a donnés et lui donne encore, que le seul moment qu’elle a peu goûté, c’est quand il a essayé de la sodomiser. Marie-Thérèse de Reuilly regrette que son amie se soit laissé séduire par un tel débauché et sait que sans l’intervention du Dauphin, le marquis l’aurait, au mieux, abandonnée et au pire entraînée dans le dévergondage ou poussée dans la galanterie. Elle ne se rappelle que trop bien ce qui est arrivé à une autre jeune innocente, séduite par le marquis, qui une fois qu’il s’en était repu et lui avait lui soutirer tous les écus qu’il pouvait, l’avait partagée avec ses compagnons de turpitude et louée à qui la désirait. La pauvre, avait un beau jour ...