Madame l'Ambassadrice - Histoires de Sexe

Madame l'Ambassadrice

... pommade.

Ce n’est pas le string brésilien ni la petite robe de cotonnade qui allaient contenir la grande quantité de miasmes qui emplissaient son vagin. Elle allait tout tacher, robe, siège de la Mini, mais elle s’en moquait. Elle rentra vitres fermées et clim à fond, criant pour elle-même dans l’habitacle :

— J’ai joui comme une bête, comme une salope ! Oh putain, ce que j’ai joui ! Que c’est bon !…

Elle évita de croiser la bonne, fonçant dans sa suite. Vite dévêtue, elle constata les dégâts, permanente ravagée, vulve dilatée et douloureuse, yeux cernés, mais un sourire incoercible sur les lèvres. C’est sûr, elle le lui avait dit, elle n’attendrait pas mercredi pour le revoir ; elle retournerait dès demain, comme une chienne en chaleur, se faire couvrir, se faire défoncer la chatte, se faire remplir le ventre d’un flot de sperme chaud. Nue devant son miroir, elle se contemplait et se caressait, se remémorant ce qu’elle avait vu chez lui, ses grandes mains sur ses seins et sa formidable queue dans sa chatte. Elle aurait voulu caresser encore ces endroits sensibles, ses tétons et son clitoris, mais ils étaient tellement irrités qu’elle ne put même pas les toucher.

—Quel mâle !, pensait-elle.Quel mâle et quel amant ! J’en suis folle, je suis folle… Et que vais-je dire à Monsieur le Curé ? Rien… surtout rien… on verra plus tard. Mais pour une épreuve, c’est une épreuve bouleversante ! Et mon pauvre Robert, tu portes des cornes pour la première fois, mais celles-ci ...

... sont monstrueuses. Tant qu’il ne le sait pas, il n’est pas malheureux. Malheureux… Mâle heureux ! J’espère que Joseph est heureux… Hum, vivement demain.

Elle s’assoupit quelques minutes dans son bain sous l’effet de la fatigue des sens et d’un bien-être sans mélange. Le lendemain matin, dès le réveil, elle ne pensa qu’à une chose, ce qui allait lui arriver l’après-midi. Elle contacta vite sa copine, Marie-Chantal de Latrick, avec laquelle elle déjeunait souvent au centre de soins. Celle-ci lui avait confié qu’elle soupçonnait fort son mari d’être homo, parce que depuis leur nuit de noces, il ne la prenait plus que par la « porte de derrière ». Ce à quoi elle avait répondu que son Robert avait bien voulu essayer une fois, mais qu’il avait été sévèrement renvoyé à d’autres pratiques. Hors de question !

— Oh, tu sais, on s’y fait, lui avait dit Marie-Chantal. Avec un plug et un bon lubrifiant, ce n’est pas désagréable, loin de là…

Voilà la spécialiste du genre, l’enculée de service qui allait pouvoir la conseiller. Marie-Chantal la reçut tout de suite chez elle avant qu’elles ne se retrouvent au centre.

— Qu’est-ce que tu me chantes, Fleur ? Tu as changé d’opinion et tu veux goûter à la sodomie ?
— Je… j’ai un amant. Et il veut…
— Quoi ? Toi, la catholique convaincue, un amant ? Et te livrer au péché mortel de la sodomie ?
— Ah, je t’en prie, pas de morale.
— Non, loin de moi, ça me fait plutôt marrer. Comme quoi tout est possible. Tiens, viens et regarde, j’ai ...