Le spectre
Datte: 16/12/2021,
Catégories:
f,
groscul,
bizarre,
Collègues / Travail
fsoumise,
contrainte,
cérébral,
revede,
noculotte,
Masturbation
massage,
caresses,
délire,
fantastiqu,
fantastiq,
Auteur: Antilope, Source: Revebebe
... taille. J’avais encore tout le bas du corps nu, et je me souviens que je prenais plaisir à sentir les herbes me caresser les jambes, les fesses, et frotter mon intimité.
Je me suis réveillée le matin la culotte complètement trempée, et c’est encore mon pommeau de douche qui m’a fait l’amour… Il fallait vraiment que je me trouve un mec !
Troisième journée de travail. Cette fois-ci, je n’ai pas attendu longtemps avant que la « chose » revienne. Dès mon premier client, je l’ai sentie me caresser le mollet. C’était là, et ça restait. Ça ressemblait beaucoup à une main. C’était très doux, mais bien sûr, j’étais terrorisée.
Je me souviens que mon client me rappelait à l’ordre mais j’étais incapable de lui répondre, glacée par la terreur.
Le client est parti, mais la main est restée et a continué à me caresser les mollets. J’étais paralysée, au bord de l’évanouissement.
Dans un éclair de lucidité, j’ai ouvert la porte et me suis ruée à l’extérieur.
J’ai regardé mes jambes puis à l’intérieur de la boîte. Rien ! bien sûr.
C’est clair ! Je devenais folle ! J’étais tellement en manque que je sentais des mains me caresser…
Mon chef n’a pas perdu de temps : il s’est précipité vers moi et m’a sommé de retourner au travail ! En criant :
— Mais ce n’est pas vrai ! ça ne va pas recommencer ! qu’est ce qui se passe avec ce box à la fin ?
J’étais presque en pleurs, j’ai bafouillé que j’avais senti quelque chose contre ma jambe et il m’a répondu que j’étais seule ...
... dans ce guichet et que ça n’était pas possible et que ça devait se passer dans ma tête… comme pour la précédente ! Et que « nous » étions toutes folles…
Sitôt de retour dans le box, la Main a recommencé à me caresser. J’étais dans un état second… j’essayais de répondre tant bien que mal à mes clients pendant qu’une main inconnue me caressait.
À midi, j’ai mangé avec une collègue. Je lui ai demandé ce qui s’était passé avec la fille que j’avais remplacée. Elle m’a répondu que la pauvre, en moins d’une semaine était devenue complètement parano, qu’elle ne supportait plus qu’on la touche et avait fini par devenir complètement folle avant de démissionner avec fracas.
Il était évident qu’il y avait quelque chose dans cette boîte et que ce n’était pas moi qui délirait.
L’après-midi, j’ai repris mon poste, la peur au ventre, mais avec la ferme intention de tirer cette affaire au clair.
La main est revenue presque aussitôt, mais cette fois sur mes genoux. Je ne savais pas quoi faire pour garder mon calme. Je me suis fait violence et je me suis dit que les intentions de cette main n’étaient peut-être pas hostiles… J’hésitais entre courir et ne plus jamais revenir dans cet endroit maudit, et rester pour tenter d’en savoir plus.
Une pensée pour mon compte en banque dans le rouge m’a convaincue qu’il fallait que je reste au moins jusqu’au soir avant de décider si je devais fuir ou pas.
Toute l’après-midi, j’ai subi en silence cette main qui me caressait. Je l’ai sentie ...