1. Fauna, je suis à toi (3)


    Datte: 12/12/2021, Catégories: Lesbienne Auteur: airdepanache, Source: Xstory

    ... d’autres en dentelles légères et souvent transparentes ou en satin scandaleux. Les soutien-gorge, c’était à peu près la même situation, sauf qu’en plus certains d’entre eux étaient conçus pour donner à ma poitrine menue un air plus coquin. Et ça, c’était ce que Fauna appelait « de la lingerie de tous les jours ». On avança encore d’un cran dans le délire lorsqu’on passa aux bas, porte-jarretelles, corsets et guêpières.
    
    Franchement, même si je rougissais de temps en temps, je me raccrochais à l’idée que tout cela allait de toute manière être dissimulé sous mes vêtements… Même si je me doutais bien que ma garde-robe allait elle aussi évoluer.
    
    Et puis, oserai-je l’avouer ? Mon reflet dans la glace, très peu vêtue de ces dessous bien plus ravissants que ceux que je portais d’habitude, avec mes cheveux et tout ce maquillage… tout cela me paraissait franchement pas mal du tout. Pour dire le fond de mes pensées : je n’avais jamais été aussi sexy.
    
    Et ça aidait énormément d’avoir autour de moi une Fauna qui me butinait comme une abeille qui tourne autour d’une jolie fleur, ne manquant aucune occasion de me dire à quel point elle me trouvait séduisante, désirable, à croquer. Comme elle était conquise par « mon petit corps de danseuse », par « mes petits seins érotiques », par ma peau fine, ma cambrure « créée pour la lingerie ». Personne ne m’avait jamais adressé autant de compliment sur mon physique… À force, je finissais presque par la croire et par oser m’admirer à ...
    ... travers ses yeux.
    
    Surtout, elle ne manquait aucune occasion pour laisser fureter ses mains sur moi, pour effleurer ma peau nue, pour se saisir d’une épaule, d’une cuisse, d’une hanche, pour caresser un ventre, une cuisse, pour cueillir un téton à travers la dentelle, pour attraper mon cul. Ce manège me maintenait dans un état d’excitation permanent, qui lui aussi contribuait à émousser mes éventuelles objections.
    
    Et puis, d’une certaine manière, il y avait dans ce ballet de séduction des échos de la complicité que nous avions partagées comme petites filles, de la confiance et l’admiration qui nous unissait, mais transformée, approfondie, sublimée… À nos jeux innocents d’autrefois, d’autres avaient succédés, mais le lien qui nous unissait était le même.
    
    On passera vite fait sur l’épisode de notre visite au magasin de chaussures - ce ne fut pas mon heure la plus glorieuse. Mules, escarpins, ballerines, bottines, bottes, cuissardes : je fus priée d’essayer, me sembla-t-il, des centaines de chaussures (le strict nécessaire, à en croire Fauna). La plupart d’entre elles avaient des talons, dont certains me paraissent vertigineux. On était loin des vieilles baskets que je portais d’habitude. Fauna, hilare, se mit en tête de me donner un cours pratique afin de m’enseigner la meilleure manière de marcher avec des stilettos, mais après la deuxième chute en pleine boutique, il était clair que j’allais avoir besoin d’entraînement…
    
    On retiendra l’état d’hilarité dans lequel nous a ...
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