Le plaisir est dans l'ivresse (5)
Datte: 10/12/2021,
Catégories:
Hétéro
Auteur: pastresage, Source: Xstory
... l’itinéraire tant convoité à travers le kimono, de sa voute plantaire à la naissance de la dentelle, tout est d’une précision érotique folle. J’enchaîne les clics, Marie joue de plus en plus avec mes nerfs comme si elle faisait tout ce qu’il lui est possible pour me faire rompre en attisant seulement mon sens visuel.
Il n’y a qu’un fond de musique, pas un mot, rien, juste son corps qui teste ma résistance au supplice que mon travail de l’instant m’impose. La tension est nette et oppressante, Marie me dit avoir chaud et retire son kimono. Je partage son sentiment de chaleur cela va sans dire, et l’étroitesse dans mon boxer se fait de plus en plus forte et pesante. Elle est donc là, dansant la séduction pour moi, simplement vêtue d’un ensemble soutien et tanga noir à dentelle et d’une paire de bas à motifs habilement striés, formant un nœud sur le haut de ses mollets.
Je vais céder, c’est certain, je ne peux que retarder l’échéance. Une cinquantaine de photos plus tard, la pression dans mon jean n’a pas cessé, bien au contraire. Je reconnais le début de douleur que procure une érection inconvenante et prisonnière... La bête souffre en silence, mais l’agonie est certaine.
Dring !! Le livreur, j’imagine ! Jamais au bon moment ces types-là, je rouspète mentalement pendant que Marie :
— Ce doit être les sushis ! Je te laisse ouvrir ou tu veux que j’y aille comme ça ?
Et se met à rire.
J’entre dans le jeu :
— Chiche ? Tiens !
Je lui tends 50€ pour régler ...
... notre dette et Marie se précipite à la porte, mais en passant devant moi, elle me lance :
— C’est gratuit pour toi...
Ouvrant le battant, Marie découvre un jeune homme, petite vingtaine, vingt-cinq à tout casser, à la carrure très frêle. Il demeure bête et immobile, comme inerte devant la divination qui apparaît sous ses yeux. Il regarde Marie, me regarde, puis regarde encore Marie. Je me mets à rire et Marie aussi :
— Désolé Mr le livreur, nous n’avons pas fait attention à l’heure, tenez et gardez tout, en lui tendant le papier orangé. Le jeune homme encore sonné donne le sac à Marie et prend le billet, Marie le remercie et ferme la porte.
Je ris encore et réagis :
— Le pauvre mec quand même ...
— Bah quoi, il y a pire non ?
— Oui c’est sûr, mais il a été saisi le gamin, et je continue à rire.
On s’installe dans le salon, elle sur le fauteuil et moi sur le canapé en face, la proximité des sièges est telle que nous n’aurions nul besoin d’étirer nos jambes pour que celles-ci découvrent celles de l’autre.
On partage une bière et quelques sushis tout en se livrant un peu sur nos passés respectifs, nos aventures...
On s’avoue quelques indiscrétions comme le fait que Marie a failli être violée par le passé et qu’elle a mis du temps à s’en remettre. Que c’est en partie cet épisode de sa vie qui l’a désinhibée partiellement du sexe et a fait que sa morale ait accepté la notion du monde libertin dans sa vie. De mon côté, je lui confie que j’ai toujours eu la ...