Le plaisir est dans l'ivresse (5)
Datte: 10/12/2021,
Catégories:
Hétéro
Auteur: pastresage, Source: Xstory
... qu’elle ne m’a pas entendu fouler le parquet wengé.
— Ne bouge surtout pas Marie.
Elle esquisse un mouvement de recul, se tourne dans ma direction, me sourit et se remet en position. J’attrape en vitesse mon appareil, et je shoot cet instant de grâce. C’est pur, brut et saisissant d’érotisme. Je vérifie le résultat sur mon écran. C’est plus que réussi, la photo est incroyable. Marie se rapproche de moi et me dit en se penchant pour regarder l’écran à son tour :
— Je peux voir ce que ça rend chef ?
— Non interdit jeune fille, tu ne verras ces photos que lorsque j’aurais fait le montage et mes retouches.
Elle fait la moue, me regarde en essayant de m’attendrir.
Je lui lance :
— J’ai dit non et arrête de m’appeler chef, je n’aime pas ça.
— Je te trouve bien autoritaire pour quelqu’un qui ne veut pas qu’on l’appelle chef.
Marie se met à rire. Je la rejoins dans la drôlerie du moment et pouffe à mon tour.
Marie se rapproche de nouveau, mais cette fois bien plus lascivement, comme une petite chatte qui quémanderait la fin d’une bouteille de lait. Je reste coi et muet, et par réflexe, je me redresse comme un piquet. Marie arrive à ma hauteur, s’élève sur la pointe des pieds et me glisse à l’oreille :
— Si tu voulais venir dans ma chambre pour me mater, il était inutile de mentir et de me dire que c’est pour la photo ... chef.
En s’écartant pour retourner près du lit, je sens son souffle chaud, continu, subtilement sucré, presque aphrodisiaque, ...
... sur ma nuque et sa main effleurer mon torse. Marie sait y faire, il n’y a pas de doute. Je reste pivoine dans mon coin un moment en la regardant continuer sa mise en tenue.
Ce qu’elle est belle et désirable, c’est la tempête dans ma tête, j’hésite à libérer la bête en moi, celle qui lui promet de la dérouiller là, comme ça, sur son plumard. Ce chien intérieur qui me hurle de lui retirer sa laisse et de le faire devenir loup. Il me supplie de plaquer cette jolie salope sur le ventre, arracher frénétiquement cette dentelle sombre et sonder d’une traite la profondeur de ses reins.
— Tu permets...
Marie me sort de ma torpeur.
— Oui pardon Marie, je t’attends dans le séjour.
Je dépose mon appareil sur la table, retire les deux tasses de café et le reste de viennoiserie pour les déposer dans la cuisine.
— J’ai mis la carte du resto qui livre sur le frigo, je te laisse regarder, comme ça on commande ?
Je regarde donc et trouve la carte du snack, celui du coin, j’imagine, tout ou presque est possible à la livraison. Je lui propose des sushis, parce que j’aime bien ça d’abord, et aussi, car c’est sans doute plus léger qu’une pizza ou un tacos.
— Sushis ça te dit ?
— Tout me va à moi, on fait ce que tu veux.
J’appelle rapidement et passe commande pour 13h de deux plateaux garnis. Cela permettra de faire une bonne partie du shooting avant de partager le déjeuner sachant que ma pharmacienne du matin passera vers 16h, je ne veux pas perdre de temps.
Marie ...