Le plaisir est dans l'ivresse (5)
Datte: 10/12/2021,
Catégories:
Hétéro
Auteur: pastresage, Source: Xstory
Mes joues sont encore rouges quand je propose à Marie de sortir les tenues qu’elle a choisies afin de me les présenter. Pendant que la belle s’affaire dans ses tiroirs, je refais consciencieusement le tour de l’appartement en mimant un objectif d’appareil photo avec mes doigts et en vérifiant la luminosité à l’aide d’une sonde à lumens. Appelé aussi flashmètre, c’est un outil qui permet facilement de mesurer le taux de lumière dans une pièce afin d’affiner les réglages de l’appareil lors d’un shooting et ainsi avoir l’effet désiré sans perdre en netteté ou de risquer de brûler l’image.
Je suis attiré tout de suite par deux espaces dans l’appartement : le salon et la salle de bains. Près de la fenêtre, un fauteuil type Chesterfield en cuir couleur bordeaux et aux coins arrondis. L’assise a l’air ferme et sa forme me rappelle instantanément un divan tantrique, objet que j’adore. J’ajuste l’emplacement du fauteuil, prends quelques pas de recul, et j’observe le jeu d’ombre que la lumière naturelle de la rue de l’Ivresse propose. « C’est parfait » me dis-je, « quelques clichés sous cet angle puis je retournerai ce fauteuil à 180° afin de faire un peu de clair-obscur ». Je règle mon APN en fonction et shoot la zone afin d’affiner les réglages de mon ouverture et de mes isos, voilà, c’est parfait.
J’entends Marie fredonner à l’autre bout de l’habitation, je reconnais l’air d’ « if you can’t say no » de Lenny Kravitz. En bon inconditionnel de l’artiste, je trouve que ce titre ...
... colle totalement à l’ambiance recherchée, en tout cas, celle que je souhaite.
Je continue ma visite de l’appartement, mais la salle de bain, ça ne convient pas. Elle est sympa, mais la lumière est vraiment pas terrible, ce serait dommage de trop tricher avec l’artifice des flashs et réflecteurs, car je préfère travailler en lumière naturelle. Je ne trouve rien de comparable à mon premier choix, la cuisine est trop petite et souvent, c’est un endroit peu propice à ce genre de séance photo lors de laquelle mon modèle sera forcément dans une position inconfortable.
— Tu trouves ton bonheur, chef ?
— Oui, un peu, mais j’aurais bien voulu deux scènes différentes. Je peux me permettre d’entrer dans ta chambre pour voir si cela conviendrait ?
— Bien sûr chef, entre, je t’en prie.
Je pénètre dans la partie du couloir qui mène à la chambre et pousse la porte gris souris entrebâillée sur la gauche. Je découvre Marie de 3/4 de dos, elle est légèrement penchée en avant, la jambe gauche fléchie en train d’enfiler un bas. Le galbe parfait de sa cuisse me provoque une puissante émotion, mélange de frisson et d’intense chaleur. Elle porte un soutien-gorge noir à dentelle assorti, ses cheveux sont détachés et recouvre futilement le profil de son visage, juste assez pour la reconnaitre derrière ce rideau blond improvisé. La haute fenêtre type haussmannienne derrière elle permet un contraste délicieux sur son corps. Bien qu’elle m’ait accordé de rentrer dans la chambre, je pense ...