1. Tranches de vie


    Datte: 07/08/2018, Catégories: jeunes, inconnu, uniforme, plage, boitenuit, pénétratio, nostalgie, Humour Auteur: Someone Else, Source: Revebebe

    ... pas livré directement, puisque la frégate disposait d’un pont d’envol ? Bonne question, mais vous connaissez le vieux dicton qui dit que dans la Marine, chercher à comprendre, c’est commencer à désobéir… Bref, je m’étais retrouvé au port, tout seul comme un grand, lorsque le brouillard était arrivé subitement comme cela se produit souvent dans ces contrées. Bref, plus de livraison possible ; j’avais ordre de rester sur place pour la nuit en attendant que cette foutue purée de pois veuille bien se disperser.
    
    Alors, que faire en attendant ? Il y avait un musée des us et coutumes du peuple islandais ; la visite avait lieu en anglais. Je m’y étais donc rendu dans l’unique but de tuer le temps. La fille à la caisse, une grande blonde d’une vingtaine d’années, s’emmerdait visiblement à cent sous de l’heure. Nous étions hors saison et les touristes ne se bousculaient pas !
    
    Et là, au milieu de sa présentation où elle m’avait précisé qu’elle allait prendre son temps puisque j’étais son seul visiteur depuis ce matin, elle s’était longuement attardée sur cette plus ou moins légende qui voulait que jusqu’à une date relativement récente, l’Islande était l’un des très rares pays où la prostitution n’existait pas. D’après ses dires, le marin qui croisait une fille dans la rue ou dans un bar n’avait qu’à discuter un moment avec elle pour qu’elle l’invite à passer la nuit avec elle, pour autant qu’il ne soit ni trop moche ni trop mal élevé. Fantasme ou réalité ? Elle-même n’en savait ...
    ... rien, mais cela aurait eu pour but dans des temps reculés de combattre la consanguinité, un peu comme dans le Pacifique sud du temps du Bounty… sauf que dans les deux cas, personne n’a jamais su démêler le vrai du faux !
    
    Naturellement, j’avais embrayé sur le ton de la déconne que de tels usages n’auraient jamais dû cesser, que le respect des traditions était primordial, et tout le baratin… pour finir par lui avouer que j’étais seul pour la nuit et que j’aurais été ravi de me plier à leurs coutumes. Elle avait souri.
    
    — Vous êtes bête… Et puis j’ai un copain, vous savez…
    
    Je m’en doutais, mais en même temps je m’en foutais un peu… Comment aurais-je pu imaginer ce qui allait suivre ? Elle avait regardé sa montre.
    
    — Vous savez quoi ? Je m’emmerde tellement dans ce musée que si vous voulez, je suis d’accord pour un petit coup vite fait…
    
    De façon assez surprenante, je n’en avais pas cru mes oreilles… Mais j’avais très vite compris lorsque je l’avais vue remonter sa jupe, baisser ses collants – je hais les collants – et sa culotte, et se mettre en position, jambes écartées, sur le rebord de l’accueil ! Naturellement, j’avais sorti l’engin, et en avant la musique…
    
    Combien de temps cela dura-t-il ? Eh bien, en fait, on va dire trois minutes… et encore, en comptant large. Avait-elle joui ? Alors là, non, j’en suis certain, même si elle y avait vraisemblablement pris du plaisir… Enfin, quoi qu’il en soit, à peine avions-nous remballé le matériel que le musée fermait. Elle ...
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