À prendre ou à laisser
Datte: 23/11/2021,
Catégories:
ff,
Collègues / Travail
amour,
humilié(e),
contrainte,
Oral
policier,
Auteur: Jane Does, Source: Revebebe
... sympa d’une eau domestique qui la lavait de sa journée de boulot.
Mais avec cette pluie tiède, quelques idées moins… prudes montèrent à son esprit. Et pour finir, une sorte d’envie refoulée depuis un moment revenait à fleur de peau en songeant à un précèdent avec cette Maryse appétissante. Elle sourit à son miroir en mettant une dernière touche à un maquillage très succinct. Après tout, elle ne vivrait qu’une fois, alors pourquoi avoir des regrets ? Elle fila chez l’épicier du coin. Une tarte aux fraises, et une bonne bouteille de rouge, elle se sentait prête pour… oui, s’envoyer en l’air.
Maryse, chez elle, en cuisinant ses patates, songea que ce petit break d’une soirée leur serait salutaire. Puis il arrivait souvent qu’à force d’avoir les choses les plus évidentes sous les yeux, on ne les vît plus ! Dans sa sauteuse, les pommes de terre rissolaient délicatement, les côtes de porc embaumaient la cuisine. Elle mit le feu très doux, juste pour réserver au chaud les casseroles. Avec une sorte de soupir d’aise, elle fila vers sa salle de bain. Pas besoin d’allumer un feu qui couvait déjà en elle depuis… qu’elle savait qu’Anita venait.
Si l’exactitude était bien la politesse des rois, le capitaine Solivers méritait une couronne. Pile-poil à vingt heures, elle pénétrait chez sa collègue. De suite ses narines frémirent à ces odeurs délicieuses qui s’échappaient des fourneaux de Maryse. Dès l’ouverture Anita sentit qu’elle avait bien fait de se pomponner. Une fois n’était ...
... pas coutume, elle avait aussi délaissé son jean pour une robe boutonnée sur le devant. Un miracle de la voir ainsi vêtue… en vraie femme. L’hôtesse non plus ne s’y était pas trompée, qui avait souri.
— Eh ben ! Elle te va bien cette robe… on dirait un bonbon…
— Calmos… parce que c’est par le ventre que tu me tiens, ma belle. Ça sent rudement bon chez toi.
— Juste quelques patates et deux côtelettes.
— Ouais… mais avec le ventre plein, on oublie nos soucis… et puis j’ai, tout le temps de ma douche, imaginé tes pattes qui s’escrimaient sur les boutons de mon habit…
— Il y a donc préméditation, capitaine ?
— J’avoue, j’avoue…
— Allez, viens ! On boit un apéritif ?
— Tu sais qu’il est interdit de conduire avec plus de deux verres d’alcool… et nous représentons la loi…
— Bien sûr, belle dame… mais le délit est si… frais ! Et puis… il reste ma chambre d’ami…
— Oh ! Tu aurais le cœur à m’oublier dans un endroit si solitaire ?
— Chut ! Assieds-toi, Anita ! Une vodka orange… avant le dîner…
— Bien sûr, avant que je m’occupe aussi de « vot’cas » !
Le tête-à-tête entre elles avait été des plus cordial. Un petit plus avant de passer à des jeux moins sérieux. La fermeture de cette fameuse robe avait résisté assez longtemps pour faire perdurer une température que l’apéro et le vin, à table, avaient largement contribué à surchauffer. Le réconfort se cachait dans ces caresses échangées, dans des baisers enflammés et pour finir, une bonne partie de la nuit avait été consacrée ...