1. À prendre ou à laisser


    Datte: 23/11/2021, Catégories: ff, Collègues / Travail amour, humilié(e), contrainte, Oral policier, Auteur: Jane Does, Source: Revebebe

    ... à… oublier les vilaines choses de la vie et de la mort aussi. Personne ne songerait à blâmer ces deux-là qui se noyaient dans un plaisir intense. Demain serait un jour tout neuf, il serait toujours temps d’aviser.
    
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    Juste au lever, Élyse fit glisser devant le bol de son homme son médicament. Il régulait sa thyroïde et par là, son humeur également. Ainsi après son premier devoir, à savoir un petit tour aux toilettes pour soulager sa vessie, Jacques avala la pilule avec un trait d’eau fraîche. Dans un quart d’heure, il petit-déjeunerait en compagnie de sa belle. Mais pour l’heure, celle-ci mettait en route son Android. Une palanquée de messages faisait grelotter la sonnerie spéciale « SMS ». Le dernier émanait de Maurine, la bonne copine retrouvée au supermarché quelques jours plus tôt.
    
    Elle lui demandait de passer le plus rapidement possible sans trop expliquer de quoi il retournait. Elle recommandait aussi expressément de ne rien dire à Jacques, pour une affaire de la plus haute importance qui nécessitait la plus absolue discrétion. Puis le message stipulait également de ne pas éveiller les soupçons du mari de Maurine, donc de ne pas rappeler au téléphone. Très intriguée, Élyse après avoir englouti ses deux tartines emmiellées avertissait son homme d’une course urgente.
    
    Jacques se sentait vaseux et lui rétorquait qu’il allait se poser sur le canapé, qu’elle pouvait prendre tout son temps. Son épouse jetait un regard suspicieux sur son époux, un peu ...
    ... inquiète.
    
    — Tu n’es pas malade au moins ?
    — Mais non ! Je n’ai tout bêtement pas assez dormi. J’ai sommeil !
    
    Il baillait à s’en décrocher la mâchoire et ses gestes semblaient ralentis. Alors à demi rassurée, la gentille épouse sautait dans sa voiture et s’empressait d’aller visiter sa vieille amie. Il lui faudrait presque une heure de route, dans le meilleur des cas, si la circulation le permettait. Le cul de la bagnole avait tout juste viré au carrefour, une silhouette toute noire sauta prestement hors du bouquet de coudriers où elle se terrait depuis le lever du jour. En quelques pas, l’intrus trouvait la porte d’entrée non fermée et se glissait dans l’habitation.
    
    Il ne lui fallut guère plus de deux minutes, pour repérer l’homme sur le canapé. La manipulation des cachetons avait joué son rôle et le propriétaire de la baraque, étendu de tout son long sur le sofa, dormait paisiblement. Le visiteur lui leva le bras sans qu’il ne manifestât une réaction. Alors au prix de mille précautions et surtout d’un énorme effort Jacques se trouva soulevé littéralement et emporté vers le garage. Dans celui-ci restait la guimbarde du gaillard, celle dont il se servait pour aller à la pêche. Et c’était sur le siège avant, côté passager que le fantôme installait le dormeur.
    
    Le reste devenait mécanique. Relier un tuyau allant de l’échappement du véhicule à l’habitacle en passant par la vitre latérale « chauffeur ». Clore l’interstice entre la glace et la carrosserie, mettre en route ...
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