1. À prendre ou à laisser


    Datte: 23/11/2021, Catégories: ff, Collègues / Travail amour, humilié(e), contrainte, Oral policier, Auteur: Jane Does, Source: Revebebe

    ... la page commencée sur le sable.
    
    Jacques enfin, une bonne quinzaine de minutes plus tard, refit son apparition, pas plus vêtu que sa Vénus.
    
    — Intéressant ?
    — Quoi donc ?
    — Ton bouquin… tu l’as trouvé où ?
    — Au kiosque de la plage ! C’est un journal de chez nous !
    — Ah bon ?
    — Oui… il y a un paragraphe sur un type qui s’est suicidé. Un musicien… il rentrait de jouer dans une guinguette… Un certain Chassard… Lionel Chassard… et sa femme aurait disjoncté suite à ça ! Il paraît même que les flics se demandent si ce ne serait pas un assassinat déguisé en suicide !
    — Quoi ? Fais voir un peu !
    
    Jacques avait presque arraché le journal des mains de sa femme.
    
    — Qu’est-ce qui te prend ? Tu deviens fou ? Tu connaissais ce bonhomme ? C’est ça, tu le connais, hein ? Ben, dis-moi bon sang, parle !
    — Nous avons fait nos études ensemble… on s’est côtoyé les trois dernières années de notre cursus étudiant.
    — Tu ne m’en as jamais parlé ! Un de tes amis… peut-être tué par sa nana… triste tout de même. Ça ne va pas ? Tu es tout pâle, Jacques. Tu te sens mal ? Assieds-toi là, sur le lit ! Tu ne vas pas me faire un malaise loin de chez nous !
    — Non… il y a un truc que je ne comprends pas.
    — … ? Ben, raconte-moi !
    — Oh, c’est sans importance ! Je dois me tromper… je vérifierai en rentrant à la maison.
    — Tu… tu veux écourter nos vacances ?
    — Non ! Non, bien sûr que non. Mais laisse-moi réfléchir un peu.
    — Tu me fiches la trouille, là. Je ne t’ai jamais vu aussi bizarre. ...
    ... C’est la mort de ton pote qui te met dans un pareil état ?
    — Chut ! Ça va passer… je dois absolument me gourer. On verra ça plus tard… profitons, ma belle Élyse, de ce soleil, de cet océan. Tu… ne voudrais pas…
    — Quoi ? Ne me dis pas que ça te reprend ! Deux fois en pas longtemps… un vrai miracle.
    — Tu voudrais me dégoûter, ma chérie, que tu ne t’y prendrais pas autrement… j’aimerais plutôt…
    — Quoi ? Dis-moi à la fin…
    — Ta bouche… oui avec ta bouche.
    — Je vois ! Monsieur veut une « tite » pipe ? Pourquoi pas ? Elle est propre et bien lavée, alors… et puis tu pourrais aussi visiter ma cave, qu’en dis-tu ?
    — Humm ! Un vrai bonheur.
    
    L’épisode « lécheries » se prolongeait depuis un bon moment. Si les gamins d’à côté voulaient guetter, ils avaient de quoi se rincer l’œil. Mais à vingt balais, sans doute qu’ils avaient d’autres chats à fouetter, à défaut de chattes à léchouiller. Les râles fusaient sur cette terrasse où deux corps s’offraient un reliquat de bonheur. Les vacances s’annonçaient bien. Un éternel recommencement entre un homme une femme, bien que depuis quelque temps… il était permis de faire des folies entre gens du même sexe.
    
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    Trois semaines sans âme qui vive derrière les fenêtres fermées de la villa cossue qui dominait la ville. Pas question de faire de trop fréquents passages dans les parages, inutile de se faire repérer par le voisinage. L’été battait son plein et beaucoup de citadins avaient fui la ville. Juillet se mourait, sous un soleil ...
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