1. Un homme heureux


    Datte: 06/08/2018, Catégories: Collègues / Travail amour, Oral fsodo, Auteur: Bertrand D, Source: Revebebe

    ... rond. Je frappe à la porte du bureau et entre.
    
    Je crois perdre connaissance. Devant moi, Caroline. Non, ce n’est pas possible, elle est morte. Mais alors, c’est sa sœur ! Dans la même de robe, coiffée comme elle. Je n’ose dire un mot.
    
    — Bernard, je te présente ma nièce Agnès. C’est elle qui est en réalité la patronne du garage. Elle était aux États-Unis ces dernières années. Elle voulait te connaître.
    — Nous nous sommes déjà vus, dit-elle.
    — Mais comment est-ce possible ? lui demanda son oncle.
    — C’est monsieur qui a sorti la Dauphine de l’eau.
    — La coïncidence est incroyable !
    
    Tous les deux, nous savons que c’est normal. Tout a été programmé par Caroline. Cette dernière a voulu me montrer comment serait sa sœur plus tard, que j’apprécierai son corps. Nos regards se sont croisés, je sens qu’elle me fait passer un message.
    
    Je redescends avec elle afin de lui faire connaître les ouvriers et le matériel. Les copains sont éblouis par la beauté de leur nouvelle patronne. Je lui montre les différentes machines mais elle connaît tout cela, son cousin l’a déjà renseignée. Elle m’indique qu’elle viendra travailler dans deux jours.
    
    Le soir, je rentre chez Marie tout choqué. Comment vais-je faire. Je suis perdu. J’ai mis beaucoup de temps à m’endormir. Mais après, tout a été merveilleux. Avec Agnès, nous nous aimons, à la folie.
    
    La sonnerie du réveil me tire de ce rêve fabuleux. Mais je comprends que une fois encore que Caroline guide ma pensée. Toute la ...
    ... journée je travaille plein d’entrain. En fin de journée, je songe à Isabelle. Mon dieu, j’avais oublié notre séance de samedi soir. Elle pense probablement qu’elle m’a reconquis. Que vais-je lui dire ?
    
    Agnès est arrivée à l’ouverture. Les deux femmes sont enfermées dans le bureau pour mettre au point la marche de l’entreprise. Souvent je lève les yeux vers le bureau et je croise le regard de la nouvelle patronne. Je crois lire en ses yeux un message d’amour.
    
    Après son départ, Isabelle m’appelle.
    
    — Comment est-elle ? lui demandé-je, connaît-elle le boulot ?
    — Oh oui, elle est particulièrement brillante. Mais il y a une chose qu’elle ne m’a pas dite, mais j’ai lu sur son visage.
    — Qu’est-ce que c’est ?
    — Elle t’aime à la folie. Tout en m’écoutant, elle te regardait constamment dans l’atelier. Je pensais qu’elle allait me parler de toi. Mais nous n’avons jamais évoqué ta situation. Toi aussi tu l’adores, je t’ai vu la regarder toute la journée.
    — Mais je ne la connais pas, nous ne nous sommes vus que deux fois.
    — Mais cela n’empêche pas les sentiments. Tu l’aimes toi aussi.
    — Je ne sais pas. Il est vrai qu’à la fois, je la désire et la respecte.
    — Dans six mois vous serez mariés et vous vous aimerez toute votre vie.
    — Mais Isabelle, je te jure j’allais te proposer de nous remettre en couple, mais maintenant, je ne sais plus.
    — Sois tranquille, je ne lutterai pas contre elle. Je serai sûre de perdre et d’être rejetée. Elle est à la fois très compétente et très ...