Aide à domicile (1)
Datte: 05/11/2021,
Catégories:
fh,
hplusag,
campagne,
amour,
Oral
pénétratio,
fsodo,
portrait,
rencontre,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... l’évier. Il avait remis du bois dans la cuisinière et sirotait son second verre de vin.
— Tu en veux ?
— J’en veux bien un peu.
— Ben, dis donc, pour une partie c’était une partie, une vraie.
— J’vous avais dit, il ne faut pas me toucher les seins. Ça me rend folle, je ne sais plus ce que je fais, je ne suis plus moi-même.
— J’ai bien vu, en effet. C’est curieux le changement que ça te provoque. Remarque, j’ai bien aimé.
— Moi aussi… c’est ça le pire. J’ai de la chance d’être tombée sur vous, parce que vous êtes gentil. Mais j’ai peur de ça, parce qu’il me semble que ça pourrait le faire avec n’importe qui. Remarquez, je n’ai pas essayé, juste le copain de ma mère… Il faudrait que je vive loin du monde pour ne pas courir ce risque.
— Viens t’asseoir là, sur mes genoux, je ne te toucherai pas les nichons. Juste pour profiter de toi, de ce joli corps. Et tu peux me tutoyer, tu l’as bien fait pendant une heure…
— Je vous dis, ce n’était pas moi. Une autre qui habite en moi. Peut-être ma vraie nature, je ne sais pas.
— Un reste d’enfance chahutée, peut-être. En tout cas, si tu veux t’éloigner du monde, tu peux venir te réfugier ici, on ne voit jamais personne.
— Ce n’est pas une mauvaise idée, je vais y réfléchir.
— En tout cas, merci. Tu m’as offert les plus belles émotions érotiques de ma vie. J’ai profité de toi et j’ai joui comme un fou.
— Tant mieux, parce que moi aussi j’ai eu beaucoup de plaisir. Vous… Tu sais t’y prendre avec les femmes.
— Oh, si tu ...
... savais. À part quelques tours au bordel quand j’étais à l’armée, je n’ai connu que la Françoise. Mon père est tombé malade à cause de tous les produits chimiques qu’il a utilisés sans précautions, il a fini par en mourir très jeune, il avait guère plus de cinquante ans. Et ma mère ne s’en est pas remise, elle a développé un cancer et six mois après c’est elle qu’on conduisait au cimetière.
— Et Françoise ?
— C’est à ce moment-là que je l’ai connue. Je revenais du service et j’ai dû me mettre au boulot pour sauver la ferme. Elle venait tous les jours pour soigner l’un, puis l’autre. Comme c’était la seule femme que je voyais, j’ai fini par la trouver mignonne. Quel con ! Elle, je pense qu’elle avait flairé le benêt, héritier d’une assez grosse exploitation. Deux cents hectares, cent cinquante vaches, des bâtiments, du matériel, dans sa petite tête ça devait représenter un beau patrimoine. Tu parles, beaucoup de boulot, beaucoup d’emmerdes et un déficit qui se creusait chaque jour. Elle est vite devenue très amère, elle a tourné vinaigre comme un mauvais vin en constatant la réalité. C’est elle qui tenait les comptes. C’est elle aussi qui m’a poussé à passer en bio, si je ne voulais pas finir comme mon père. Et puis pas de sorties, pas de vacances, tu vois bien, la vie de paysan… Pas une vie de rêve, quoi…
— Je crois qu’elle a eu raison et qu’elle t’a rendu un grand service, il faut le reconnaître.
— Oui, c’est vrai. Parce que j’ai cinquante mille euros d’emprunt, à cause des ...