Les vieilles dames - Histoires de Sexe

Les vieilles dames

... ça, se moque-t-elle.
— Un peu plus long, ris-je de plus belle.
— Reviens la semaine prochaine me raconter !
— Je vous dirais celle avec mon cousin…
— Coquine ! Gardez les clés pour emménager. Tenez-moi au courant pour déménager les meubles… que je prévienne Maurice.

La boutique de Diane est pratiquement pleine de ses fidèles. Elle m’avait demandé si elle pouvait inviter ma mère, j’ai dit oui, au contraire. J’allais donner ce grain à moudre à Maman et tante Sophie. Ce soir, je présente la parure de corde à la clientèle de Diane, servant de panel pour l’engouement ou non de ce produit.

Vêtue d’une robe noire toute simple qui cachait le truc en corde, jambes gainées de bas résille noire autofixants, choker noir, yeux soulignés de noir, lèvres d’un violet flashy, ongles marron foncé, bref, seuls mon fidèle plug vaginal et son pendentif restent naturels.

— Ça ne va pas à une blonde de s’attifer ainsi, dis-je.
— Faut marquer les esprits, mets une perruque violette, réplique Nina, la maquilleuse de chatte. Ce sera raccord avec ta bouche.

Sur mes talons argentés de 10 cm, je suis la vamp idéalisée loufoque. Avec une robe colorée, je serais parfaite en vamp disco.

Maman est bien venue avec tante Sophie et, ô, mon Dieu, Fifka les accompagne. Je me moque d’elles en l’appelant tante Fifka.

Audrey accompagnée de Laure, elles se sont bien trouvées, entre les deux, Hugo le mari se fait tout petit. Je ne connais pas tout le monde. Un couple entre, suivi de Valérie, ...

... Suzy. Hypoline réclame le silence :

— Bienvenue, Mesdames et à vous les deux messieurs qui nous donneront leur avis éclairé sur une parure qui sera peut-être en vente bientôt si vous l’adoubez. Caroline va vous présenter le modèle que vous pourrez juger en réel.

Sur une petite musique d’ambiance dans des lumières adoucies, Hypoline, la rusée, invite le monsieur du couple à venir décrocher ma robe, ce qu’il fait avec élégance.

Mes seins pointent, soutenus par les tresses de corde, la robe tombant, mon pubis encerclé du cordage s’offre. Souriante à l’envi, je reste immobile, que l’image s’imprègne dans les mémoires puis tourne montrant le dos. Hypoline fait l’article vantant la liberté laissée au corps par l’intelligence élastique, la douceur pour le confort de la peau.

Je passe parmi les clientes afin qu’elles jugent de visu, de tâtu.

Valérie dit que le violet l’excite au plus haut point, tout en testant l’élasticité comme toutes vont le faire. Ces dames sont toutes curieuses par la qualité du confort de la chatte encadrée de corde, du périnée, des frottements. Je réponds simplement que c’est comme un string, on oublie la ficelle et dès qu’on le pose, il nous manque quelque chose. S’ensuivent les plaisanteries salaces quant à l’inconfort déclenché par le port de cette tenue sur la réaction masculine. Les deux messieurs présents nous écoutent religieusement et sont bien d’accord avec ces conclusions.

Une dame dans la cinquantaine se plante à côté de moi et ...