Les vieilles dames - Histoires de Sexe

Les vieilles dames

... déteste…
— Tu souffres ? demande Edwige sans s’inquiéter outre mesure.
— Bin… non.
— Profite de l’instant. C’est bien temps que t’y passes.

Les chéris sont tout en moi. Je n’ose pas bouger. C’est étrange comme sensation.

— Caro, je t’aime, me galoche-t-elle. À mon tour, maintenant.

Libérée, il me manque quelque chose…

Et voilà mon Edwige qui, tout comme Suzy, fait ça naturellement. Je lui caresse un sein tout en la questionnant :

— Ça fait longtemps que tu pratiques ?
— Non. J’ai fait pour ne pas perdre la face. C’est marrant, non ?
— Et ça fait pas de jaloux. Je peux prendre ta place ?

Les chéris sont aux anges de ma, de notre, bonne volonté à cette figure très avant-gardiste. Je n’aurai plus aucuna priori à la pratiquer, ne serait-ce que pour le fun. D’un élan sincère, je lance les bras en l’air :

— Imaginez-moi menottée et prise comme ça…
— Caro chéri, t’es salope, parfois ! Maintenant que tu as mis l’image dans la tête des chéris, je te dis pas…
— Arrête de gigoter sinon on envoie le jus, menace Luc.
— Envoyez-le, rigole Edwige. Caro, gigote !

J’obéis. Je gigote. L’éjaculation arrivant, ils veulent me les mettre plus profond encore ! Ô miracle, ils éjaculent simultanément.

Un orgasme intellectuel de satisfaction a remplacé l’orgasme physique. Je le dis tout haut d’une autre façon :

— Je suis contente d’avoir fait. Merci Luc et toi, mon chéri, ça t’a plu ? Merci, Ed, de m’avoir soutenu.
— Ma chérie, je te connais comme si je ...

... t’avais fait. T’as besoin d’un petit coup de pouce pour foncer.

Laissant les chéris se requinquer, nous jouons toutes les deux. Notre amour le réclame. Nous avons accumulé de l’orgasme à évacuer. De cunnis, en 69, en ciseaux, nous nous sommes libérées dans un paroxysme de « Han », « Hon », de fureurs d’orgasmes à répétition. Voyant nos chéris se masturber doucement d’être mateurs, nous venons les sucer tout en les laissant se branler. Nous sommes inépuisables…

Devant une boisson fraîche, je fais une constatation :

— Il y a des jours où nous sommes infatigables.
— C’est ça, l’orgie champêtre ? Je signe de suite ! ajoute Luc.
— Pour une première, c’est réussi, dit Alban.

Je me tourne vers Edwige :

— Ed chérie, je trouve que tu avales de mieux en mieux.
— Disons que je me suis rangée à tes arguments, c’est plus glamour que de cracher dans un mouchoir.

Le soir, gavés de sexe, nous nous tenons par la main avant de nous endormir. Alban :

— Caro, ça s’est fait presque naturellement, t’en penses quoi de la double pénétration ?
— Que c’est pour satisfaire le fantasme ! Que je n’hésiterai plus à faire. Et toi, tu penses quoi ?
— Comme toi, quand on réussit une position, la satisfaction est là.
— Si je suis prise devant toi ?
— Je viendrai te galocher en bandant grave.
— Chéri, je pourrais te sucer pendant…

Le silence se fait, nous glissons dans le sommeil en imaginant la scène.

Je me réveille avant lui, qui, sur le dos, bande dur. Je m’éclipse en douce. ...