Les vieilles dames - Histoires de Sexe

Les vieilles dames

... Les draps de belle-maman sont en machine, lundi, ce sera prêt pour faire les lits. Si le matelassier tient parole. Je me prépare à aller bosser. Devant Chéri, je passe un coup de fil que je fais de manière qu’il soit intrigué. Tout bas, je fais des « oui », « OK », « à tout à l’heure ». Je le regarde, amusée.

— Tu mijotes quoi ?
— Une surprise pour toi, mon chéri. Une surprise à deux pattes qui arrive.
— Qui. Que… C’est quoi, ton truc ?
— Le truc, c’est Corine. Elle vient te garder que tu ne fasses pas de sottises. Je reviens vers 21 h. Vous resterez sérieux, hein !
— T’es faux-cul, pas croyable !
— Elle te trouve trop mignon. J’ai promis qu’elle te goûterait… le zizi…

Hypoline, Firmin le chauffeur et la limousine nous conduisent pour deux heures de route à la boutique pour la promo des parures. Hypoline me regarde, l’œil pétillant :

— Raconte-moi ton installation…
— La peinture ?
— Tu ne vas pas nous gonfler avec ça !
— Vous avez le choix entre une fellation entre deux portes, une sodomie sous la douche, à quatre pattes sur la table ou un cunni au clair de lune. Alors ?

Firmin en toussote, se racle la gorge.

— Raconte-moi, sans troubler Firmin.

Il n’y a pas de vitre de séparation, tant pis pour lui. Je raconte en embellissant, omettant l’épisode Suzy par discrétion.

Je ne vous raconte pas la promo qui est routinière.

22 h, Corine et Alban, à poil sont en pleine discussion dans la lueur des bougies.

— Vous avez été sages ? dis-je en les ...

... embrassant.
— Non, pas du tout, comment veux-tu rester sage avec un beau garçon à proximité ! Je te le rends en bon état. Je te le garde quand tu veux ! rit-elle. Al m’a fait visiter, vous y arrangez super chouette.
— Je prends une douche et je suis à vous.

Je ne croyais pas si bien dire, j’ai été vraiment à eux…

Nous dormons sur les matelas toujours à même le sol. Au petit-déj, je dis à Corine que lundi j’aurai une literie à l’ancienne.

— Tu me feras tester, rigole-t-elle. Je n’ai jamais connu ça.

À la douche, Al bande grave que nous le suçons à tour de rôle puis, me laissant la queue, elle me fait un cunni…

L’eau est coupée…

Sur le départ, Corine me galoche grave, me souffle dans l’oreille :

— Garde-le bien, c’est un super mec.
— Caro chérie, je n’arrête pas de bander ces temps. Il y a toi, somptueuse, la maison, on sait pourquoi on existe. C’est ça le bonheur ? Tes copines me font de l’effet aussi, faut pas être faux-cul.

C’est vrai qu’il bande encore. Il bande mou, mais quand même, j’espère que cela lui passera.

Mes parents viennent pour installer les tringles à rideaux. Pa est ravi des trous tout prêt de Suzy. Maman devant les draps de lin et broderie séchant sur le fil :

— T’as dégotté ça où ?
— Cadeau de belle-maman.
— Elle ne s’est pas foutue de toi. Ça coûte bonbon ! Faut qu’on fasse sa connaissance.
— Elle est infirmière-chef. Elle a une vie décousue d’horaires pas possible, déplore Alban.

Pendant ce temps-là, Luc prend la place ...