Les vieilles dames - Histoires de Sexe

Les vieilles dames

... d’Alban à la coloc. Ed, plus ville que moi, veut prendre son temps pour choisir un vrai appart.

Y a pas à dire, les rideaux donnent de la gueule à une maison.

Faut que Maman ironise :

— C’est confortable le matelas par terre ?
— M’man, on n’a pas le temps de dormir !
— Ma fille chérie, t’es impayable…

Dimanche midi, robes ras-la-touffe cachant à peine les seins, Edwige et moi faisons les clowns pendant que les chéris s’activent autour du feu de bois. La fumée nous parfume :

— Nous allons sentir la nana des cavernes…

En plus, nous détaillons en fines lamelles des harengs salés-fumés que nous piquons à des cure-dents pour l’apéro. Ed me passe les doigts sur la chatte :

— Les garçons, un cunni hareng saur, ça vous dit ! Tu mouilles pas croyable !
— Pas de jalouse, dis-je en lui rendant la même.

Nous rions en nous léchant les doigts.

— Vous êtes infernales, les filles !

Nous venons chatouiller les chéris en leur disant de ne pas se gourer de saucisse à griller. Les boxers montrent la bandaison. Nous gloussons plus en les caressant. Magnanimes, nous baissons les slips pour une mise en bouche alternée, un coup l’un, un coup l’autre. La fumée tourbillonnante pimente la chose.

— Y a pas que la chipo qui a du fumet ! rigole Edwige.

Les chéris ne râlent pas, en vitesse, ils mettent tout hors feu, à croire qu’ils aiment nos bouches. Cela fait un bien fou de se retrouver.

Si leurs jets avaient le goût habituel pour nous, nos chattes avaient ...

... un goût saur inhabituel teinté d’anisette d’après les chéris.

L’anisette se boit dans le verre, n’est-ce pas… La suite fut pire.

C’est bien des idées de mecs de nous verser du ketchup sur le ventre pour y passer les saucisses chaudes ! Et nous rions… Si le petit lait du fromage frais me coulait le long de la fente, le pubis poilu brun d’Edwige semblait paré de neige. Et nous, nous leur enduisons les glands de crème fraîche que nous nappons de sucre pour mieux lécher gourmand.

Nous avons fini par avoir le ventre plein. Nous étions plus sales que les assiettes, la douche ne fut pas du luxe. Edwige me regarde :

— Au fait, Caro, t’as pas ton plug !
— Pas avec vous… On se boit le champagne ?

Nous trinquons à la maison, au bonheur de nous quatre et patati et patata…

— Y a quelque chose qui vous ferait plaisir ? demandé-je tout en sachant la suite.
— Ça, dit Ed. Caro, tu feras pareil que moi.

Elle se met en Andromaque sur Luc tout en suçant Alban. C’est plutôt bien. Voilà mon tour. En Andromaque sur Alban, je suce Luc. Je n’ai pas vu venir la suite.

— Penche-toi que je te titille la rondelle.

J’obéis, sa pointe de langue me fait toujours des trucs pas possibles. J’arrête de sucer pour être complètement sur Alban, lui offrir ma rondelle. Si j’ai droit à la langue, elle est remplacée par la queue de Luc.

— Vous êtes…

Je n’ai pas le temps de finir que le gland est en moi !

— Vous êtes des cochons de tricheurs ! protesté-je faiblement. Luc, je te ...