Les vieilles dames - Histoires de Sexe

Les vieilles dames

... c’est du peureux…
— Mais non, t’es nunuche !

Je n’aurai pas plus d’explications. Cela ne diminue en rien mon enthousiasme pour la proposition d’avoir du temps pour déménager. Un coup de fil à Alban, je rameute mes parents. Tante Sophie, tonton David me propose de passer les voir, il peut m’avoir un prix sur la peinture. À neuf heures du soir, il sait ce que je veux, après m’avoir expliqué pour marier les tons selon l’ambiance à créer. Avec Papa, spécialiste dans la pose de rideaux, m’man et tante Sophie pour le ménage, y a plus qu’à !

Retour boulot. Dans le hall, Julie souriante me complimente :

— Y a pas à dire, t’es super bien roulée…
— Parce que ?

Elle me montre les panneaux d’affichage :

— Ce matin, j’ai mis tes posters.
— Merci, Julie, pour le compliment.

À 15 h, elle m’introduit dans le bureau du patron de la boîte de bondage.

— Bonjour Caroline. Je me présente, H. Savez-vous ce qu’est le bondage ? Le SM pour sado-masochisme ?
— Non. Ce nom barbare est effrayant.
— J’en conviens…

Il se lance dans des explications en s’aidant de photos spectaculaires pour certaines. Principalement des filles, ficelées de chanvre ou « emballées » de cuir

— Merci de m’avoir fait découvrir le genre, dis-je poliment rébarbative. Pourquoi suis-je là ?
— Détendez-vous, Caroline. Vous seriez le mannequin idéal pour présenter certains de nos produits. Nous préparons notre nouveau catalogue. Beaucoup d’amateurs ne venant pas en club spécialisé, il faut les ...

... satisfaire avec des produits pour le domicile. Surtout avec les cuirs et vinyles, différents cordages et autres.

Il m’étale une série de photos avec des filles ficelées sur des tables de cuisine, chaises de salon, des saucissonnées de cuir à quatre pattes sur le tapis du living. Toutes les pièces d’une maison y passent.

— On s’ennuie pas chez vous, dis-je. Il n’y a pas de tortures ?
— Je vais vous emmener visiter un musée recensant les inventions humaines de torture, vous verrez que le bondage est du pipi de chat à côté. Même le SM.
— Vous avez des arguments convaincants.
— Caroline, la séance photo dure deux jours, se passe ici à l’étage où un appart est reconstitué. C’est Georges qui officie.

Le silence s’installe. Je ne pense à rien d’autre que de faire traîner mon oui. Il appuie sur un bouton d’interphone :

— Tu peux venir. Caroline, je vous présente notre maquilleuse habilleuse, me montre-t-il la brune qui entre, toute vêtue de cuir et cravache à la main.

Marika, la brune ! Mon sang ne fait qu’un tour :

— Vous !

Je me plante devant elle, lui balance une baffe qui résonne agréable à mes oreilles, mais qui ne la fait pas broncher.

— Ça, c’est pour la fesser devant mon patron !

Elle me chope grave.

— Salope ! Tu m’as eue à la surprise.

Quelle poigne ! Rien à voir avec Valérie, Marika est Hercule en jupon. Même taille que moi, seules les proportions changent. En deux temps, trois mouvements, elle m’allonge sur le bureau pour me fesser de ...