Où ma femme persiste et signe... - Histoires de Sexe

Où ma femme persiste et signe...

... te mettre en colère, me faire un scandale, j’avais peur que tu me gifles, que tu lui casses la gueule, et non, rien de tout ça. On dirait que tu t’en fous, même le voisin a accusé le coup plus que toi.
— Il n’a pas accusé le coup, tu t’es donnée en spectacle.
— C’est vrai, j’ai bien vu qu’il n’a pas quitté pas ma minette des yeux, je suis sûre qu’il bandait en partant. Il a dû me trouver suffisamment à son goût pour essayer de me coincer dans la cage d’escalier, ce serait drôle de le laisser me sauter puisque ce n’est pas grave à tes yeux, tu ne trouves pas ? Il n’est plus tout jeune, mais qui sait, il assure peut-être encore.
— Tu veux te taper un vieux ?
— Pour le moment, je viens de me taper ton ami et je vois que tu t’en fous. Alors soit tu ne m’aimes plus, soit tu aimes que d’autres me baisent, soit tu considères que ton ami ne m’a pas assez baisée pour te considérer cocu, je n’arrive pas à comprendre. D’un côté, c’est mieux comme ça, je n’aurais pas à regretter d’avoir été culbutée sur le canapé comme une petite conne après vingt ans de fidélité.
— Tu as raison, je suis cocu et bien cocu, tu es contente ? Je ne m’en fous pas, mais n’en parlons plus, je te dis !
— Mais je ne veux pas seulement que tu sois cocu, ce que tu es dès à présent, ce que je veux surtout, c’est que tu te sentes cocu jusqu’au plus profond de toi-même et crois-moi, tu vas te sentir cocu.
— Arrête, c’est bon.
— Puisque c’est comme ça, mon amour, je vais faire ce qu’il faut sur le champ.
— ...

... Pardon ?
— C’est toi qui as raison, une femme qui trompe son mari doit le faire avec plus de panache. Surtout la première fois ! Quitte à commettre l’adultère, autant sortir le grand jeu.
— Je n’ai jamais dit ça.
— Non ? Tu as la mémoire courte, mon petit mari. As-tu déjà oublié notre petite conversation de ce matin, tu m’as mise au défi de me taper un mec. Je l’ai fait et maintenant que j’ai pu me ressaisir, je me suis dit que ton copain est tombé juste à pic. Comme tu as pu le voir de tes propres yeux, je viens de prendre sa grosse queue dans la chatte, elle est bonne sa queue, ton copain est très bien monté, aussi bien que toi, juste ce que je voulais.
— Tu es encore saoule.
— C’est vrai, je suis soûle, je dis et je fais des choses que je ne ferais pas si je n’avais pas bu, mais je suis lucide et consciente de ce que je fais. Alors je vais finir ce qu’on a commencé, et même plus. Qu’est-ce que tu en penses, Philippe, tu veux bien me baiser ?
— Arrête, je t’en prie, c’est gênant, tu es mariée.
— C’est nouveau ça, tu respectes mon contrat de mariage ? Tu sais, je ne suis pas plus mariée maintenant que tout à l’heure quand tu étais entre mes cuisses.
— Et ton mari ?
— C’est moi que tu vas baiser, pas lui.
— Devant lui ? Qu’est-ce qu’il va dire ?
— Mon mari, mais il n’a rien à dire mon mari ou plutôt si, il va te dire qu’il est d’accord et te donner sa bénédiction. Allez, Monsieur mon mari, dis à Philippe que tu l’autorises à sauter ta petite femme chérie.
— Non ...