L'enfant du siècle
Datte: 19/10/2021,
Catégories:
hsoumis,
fdomine,
Voyeur / Exhib / Nudisme
portrait,
historique,
rencontre,
nudité,
Auteur: Tiberius, Source: Revebebe
... C’est à quel sujet ?
Je fus surpris qu’il s’agisse d’une femme.
— Euh… En réalité, je… je réponds à une annonce pour servir comme modèle…
— Ah ! Eh bien, je vais prévenir mademoiselle. Attendez-moi ici quelques instants, je vous prie.
Et elle rentra dans l’immeuble. Elle reparut quelques instants plus tard.
— Veuillez me suivre, monsieur. Mademoiselle va vous recevoir dans son salon.
— Bien, merci.
Je montai l’escalier sur les pas de la domestique. Elle ouvrit la porte de l’un des appartements.
— Après vous, monsieur.
— Merci.
J’entrai dans le vestibule, puis la domestique m’accompagna jusqu’à un grand salon dont les vastes fenêtres donnaient sur la rue. Une jeune femme brune était assise sur une chaise, en train de fumer une cigarette. Elle était vêtue d’une élégante robe verte en velours qui lui arrivait aux chevilles. Sa taille était délicatement soulignée par une fine ceinture dorée. Je me sentais très mal d’avoir jeûné, j’avais les jambes faibles. Je fis un effort pour dissimuler mon malaise. Elle se leva et me tendit la main.
— Bonjour, monsieur.
Puis je m’effondrai. Mes jambes me lâchèrent et je tombai évanoui.
— Marthe, allez vite chercher les sels dans la salle de bains ! fit-elle.
Je me réveillai avec cette odeur âcre dans les narines. Je fus surpris d’avoir ma tête reposant sur les genoux de cette femme mystérieuse et séduisante.
— Que vous arrive-t-il ? me demanda-t-elle. J’ai tout de suite vu que vous n’étiez pas dans votre ...
... assiette lorsque vous êtes entré.
— Je n’ai pas mangé depuis hier, répondis-je d’une voix faible. Je n’ai plus d’argent.
— Marthe, je vous prie, veuillez mettre le couvert pour monsieur et lui servir le reste de rôti froid d’hier, avec les pommes de terre au four.
— Oui, mademoiselle.
— Je suis venu pour l’emploi de modèle… fis-je.
— Je sais, je sais. Nous en parlerons lorsque vous vous serez restauré. Pouvez-vous vous lever ? Je vais vous aider.
Elle se leva. Je me redressai et m’assis en tailleur, puis elle me tendit la main pour m’aider à me lever.
— Tenez, appuyez-vous à moi et venez vous asseoir à table. Marthe va vous servir.
Je m’appuyai contre elle et je franchis la porte menant du salon à la salle à manger en titubant légèrement. Je m’effondrai plus que je ne m’assis sur la chaise la plus proche. Marthe vint m’apporter une assiette remplie de deux grosses tranches de rôti de bœuf et de petites pommes de terre, le tout agrémenté de ce qui semblait être une salade au raifort. Elle me demanda si je souhaitais du vin et je répondis par l’affirmative.
— Et vous me rapporterez mon verre de Chablis par la même occasion, Marthe, s’il vous plaît, ordonna mademoiselle de Fallières.
— Oui, mademoiselle.
Je commençai à engloutir mon repas devant le regard quelque peu narquois de cette jeune femme, qui ne me quittait pas des yeux tout en dégustant à petites gorgées son verre de vin blanc. Lorsque j’eus fini, elle me demanda si je souhaitais un café et ordonna ...