Un miroir bien indiscret - Histoires de Sexe

Un miroir bien indiscret

... ce n’est plus un rêve…

Monsieur Jean dégrafe une par une les trois agrafes de mon soutien-gorge, ses mains de travailleur sont très peu adaptées à un tel travail de précision, mais à force d’application, il y arrive. Sentant mon maintien se relâcher, je laisse retomber ma chevelure dans mon dos et viens placer mes mains sur les bonnets de mon soutien-gorge avant de me retourner pour faire à nouveau face à monsieur Jean. En fixant son regard, je lui dis :

— Voulez-vous que vos mains prennent la place des miennes, Monsieur Jean ?
— Oh oui, Lucie… Merci…
— Voilà, Monsieur Jean, sans mauvais jeu de mots, c’est vous qui avez la main maintenant…

Monsieur Jean ne répond pas, il garde ses mains immobiles comme s’il voulait faire durer ce moment, mais je sens également une certaine gêne dans ses yeux… Je ferme alors les miens pour lui signifier que je m’abandonne à ses désirs… je sens ses mains se relâcher et glisser vers le bas. Le glissement de mon soutien-gorge sur mes tétons les électrise. Je ne sens plus rien sur ma peau, mais ressens l’intensité du regard qui se pose sur toutes les parties de mon corps. J’ai chaud. La flamme du désir s’empare de mes sens, j’ai l’impression de vaciller, de perdre l’équilibre… C’est à ce moment que je sens ses mains se poser sur mes hanches. À leur contact, je laisse échapper un petit cri de surprise, mais aussi de désir, trahissant l’émotion que je ressens… J’avoue ainsi malgré moi à monsieur Jean mon désir profond du contact de sa ...

... peau sur ma peau, partout sur ma peau…

— N’ayez pas peur, Monsieur Jean, caressez-moi partout…

Monsieur Jean remonte doucement ses mains le long de mon corps, elles passent derrière mes épaules et redescendent sur mes seins, ne faisant que les effleurer comme s’il n’osait pas les toucher de peur de les abîmer. Je prends alors ses mains dans les miennes, les ouvre, en embrasse chaque paume avant de les positionner sur ma poitrine et de leur imprimer un mouvement circulaire ainsi qu’une légère pression.

— Je ne suis pas une poupée de porcelaine, Monsieur Jean, je suis une femme sur le point de s’abandonner totalement à un homme qui doit maintenant se libérer et profiter pleinement de ce que la vie lui offre…

Monsieur Jean ne dit rien, il me regarde dans les yeux comme s’il attendait de moi que j’ouvre le bal… Qu’à cela ne tienne, je libère ses mains qui maintenant peuvent profiter seules de cette opulente et ferme poitrine qu’il a tant désirée, et prends sa tête entre mes mains pour accompagner sa bouche vers la mienne et l’embrasser sensuellement.

Les caresses de monsieur Jean quittent mes seins pour rejoindre mes épaules, lui permettant de venir coller son corps au mien. Ses mains descendent sur mes fesses pour imprimer le même mouvement circulaire qui leur ont permis il y a quelques secondes d’honorer ma poitrine.

Monsieur Jean s’assoit sur le siège de douche et m’invite à m’asseoir en amazone sur ses genoux. Sa main droite caresse mon dos puis enroule ma ...